Ce jeudi 6 mars, par la voix de son porte-parole Edmond Epoma Ngadi, l’Udis, le parti d’Hervé Patrick Opiangah, a fait une importante déclaration à son siège sise à Owendo. En revenant sur les éléments montés de toute pièce par la justice, pour incriminer le président fondateur de l’Udis, le parti exige une reconnaissance sur la place publique de l’innocence de son président et en appelle à la clémence et la tolérance du Président de la Transition, afin que Hervé Patrick Opiangah regagne son pays en toute sécurité et soit réhabilité de ses droits.
Par Sylvain Obame
Résolument engagé et déterminé à voir son président fondateur réhabilité sur la place publique et regagner le pays en toute sécurité sans être inquiété, l’Udis a fait une énième déclaration en rapport avec ce qu’on qualifie désormais de « l’affaire Opiangah».
Au cours de cette déclaration, le parti est revenu d’une part sur les éléments judiciaires qu’il juge incohérents pour incriminer Hervé Patrick Opiangah dans une affaire qu’il qualifie de « politico-judiciaire ».
« Le déclenchement de l’action publique, qu’une plainte avait été déposée le 14 Novembre 2024. Des prétentions qui ont été balayées d’un revers de la main par deux exploits d’huissier inattaquables révélant au final, qu’aucune plainte n’a été enregistrée le 14 novembre 2024, mais plutôt le 25 novembre 2024, soit 11 jours plus tard», peut-on lire dans cette déclaration de l’Udis.
En revenant sur ces éléments, le parti a exigé une reconnaissance sur la place publique de l’innocence de son président avant d’en appeler à la clémence et la tolérance du Président de la Transition, afin qu’Hervé Patrick Opiangah regagne son pays en toute sécurité et soit réhabilité dans ses droits.
Par ailleurs, l’Udis fustige le silence complice des compagnons de lutte politique d’Hervé Patrick Opiangah qui, depuis le début de cette affaire se complaisent dans le silence, à l’instar des grandes figures politiques qui composaient Alternance 23. « (…)Ses cris de détresse, ses nombreux appels à la Justice et à la charité sociale ne semblent encore émouvoir personne, parmi ses frères et sœurs des 9 provinces du Gabon. Parmi ses compagnons politiques, parmi ses aînés d’Alternance 2023 pourtant interpellés. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce silence des uns et des autres ? Est-ce la peur, l’indifférence, la complicité, l’hypocrisie, le ressentiment ou l’expression d’un viscéral désir commun de vengeance sur un fils, un frère, un compatriote ? », s’indigne l’Udis.
Prenant au mot le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema, en s’appuyant sur des phrases tirées de ces discours à l’ endroit des confessions religieuses, l’Udis en appelle à la clémence de:
« Monsieur le Président de la Transition, le cas concret du compatriote Hervé Patrick Opiangah prouve-t-il que nous appliquons « les vertus de la paix, de la justice, de la tolérance, et du pardon » ? Nous vous rappelons au demeurant ces paroles dites par vous-même devant les religieux. ‘’ La dignité humaine, valeur cardinale de notre Transition, n’est pas négociable ‘’».
« Monsieur le président de la Transition, par quoi s’explique votre silence ? » finit par s’interroger l’Udis de la voix de son porte-parole, Edmond Epoma Ngadi,
Bien que Bertrand Zibi Abeghe, avait publiquement demandé à Hervé Patrick Opiangah de regagner le pays sans être inquiété afin de travailler au côté du Président de la Transition à l’édification du pays , l’Udis « jugera le maçon du nouveau Gabon au pied du mur, non pas celui des Lamentations, mais le mur de la réhabilitation sociale, économique et politique de Monsieur Hervé Patrick Opiangah qui, objectivement, doit rentrer et ainsi regagner en toute sécurité, la terre de ses ancêtres».
7000 Gabonais sur le carreau
Homme d’affaires et propriétaire de plusieurs entreprises, depuis les ennuis judiciaires de HPO, est-il besoin de rappeler que 7000 Gabonais sont actuellement assis a la maison. Ces derniers croupissent dans la misère. C’est pourquoi, l’Udis exhorte le Président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, à briser le silence, car laisser ces mères et pères de familles dans la détresse, serait un coup porté à l’unité et à la promesse de renouveau du pays.