C’est une véritable injustice que vivent les épargnants de la Postebank depuis l’annonce du remboursement de leurs épargnes par les autorités de la Transition. Fixée au départ à 10 milliards de FCFA et inscrite dans la Loi de finances de l’année 2024, cette première tranche de remboursement n’a toujours pas eu lieu. Au contraire, elle aurait été plutôt revue à la baisse selon les épargnants de la Postebank S.A, sans explications.
Par Sylvain Obame
Le 15 février dernier, le collectif des épargnants de la Postebank S.A se sont une fois de plus réunis au siège de cette entité au centre-ville, dans le cadre d’une déclaration de presse. Le but, manifester leur mécontentement face à la lenteur observée dans le remboursement de la première tranche de 10 milliards prévue dans la loi de finance de l’année 2024.
Par ailleurs, par la voix du président de ce collectif des épargnants, Patrick Souchlaty-Poaty, les épargnants s’offusquent et dénoncent la revue à la baisse supposée du montant prévu pour le remboursement de la première tranche.
Déjà exacerbés du fait que le gouvernement de la Transition peine à mettre à leur disposition la première tranche de remboursement pourtant inscrite dans la Loi de finances en décembre dernier et pour laquelle le ministre de l’Économie de l’époque, Mays Mouissi, s’était engagé à renverser à ces compatriotes qui réclament leur dû depuis plusieurs mois. Les épargnants de la Postebank dénoncent la revue à la baisse par les autorités de la Transition sans explications du montant prévu au départ dans la loi finance.
Une injustice que refuse d’accepter ces derniers par la voix du président du collectif Patrick Souchlaty-Poaty. « Nous avons accepté d’être payés par mensualité. Mais si nous disons que nous refusons (aujourd’hui) c’est parce que nous sommes partis de 10 milliards, la somme retenue sans explications, à 5 sans justification et de 5 milliards à 3 milliards toujours sans explications».
Face à ce qui s’apparente à de l’injustice de la part des autorités en charge du dossier, les épargnants qui n’ont cessé d’attendre un remboursement qui peine à être effectif se tournent désormais vers le Président de la Transition Brice Clotaire Oligui Nguema et son Premier ministre Raymond Ndong Sima, pour qu’ils soient remboursés sur la base de 10 milliards comme prévu.