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Libre propos : Élection présidentielle au Gabon, tout est possible

La transition et surtout sa fin, révèle des aptitudes et qualités que beaucoup ne soupçonnaient point. Le décryptage de chaque sortie des politiques fait place à tout genre d’interprétation jusqu’aux plus loufoques.

Une communication à la carte.

Le Landerneau politico médiatique grouille de façons de lecteurs et d’approches quant à l’impératif de se frayer une place dans le challenge des prétendants à l’aventure à venir.

Le Gabon a décidé de par ses dirigeants par défaut, à parier de rentrer dans les prétendues normes d’une philosophie curieusement imberbe, toujours considérée comme le sésame du bien-être et le modèle à épouser, alors que : la norme démocratique n’est que doctrinale et que chaque peuple est libre de changer ses lois, même les meilleures.

 Les paradigmes d’ailleurs.

Jean Hilaires Biteghe Obame , journaliste d’investigations, ©D.R

Dans la vie des peuples, les intérêts sont largement disparates. Quand les dirigeants voient le soleil à l’ouest, le peuple chameau ou résilient ne le voit nulle part. La conduite d’une nation est polychrome et ce ne sont pas les couleurs les plus éclatantes qui sont les plus représentatives mais ce sont les ternes qui sont, non seulement vraies mais aussi durables. Au regard de ce qui se lit et se présente aujourd’hui au Gabon, le peuple aphone et muet semble mieux comprendre, voire lire l’avenir dans son bol de musungu, authenticité gabonaise, sans que les facebouk’ciens ne viennent polluer le processus du chemin du Mbandja. Le choix du dépositaire n’est soumis ni à l’âge ni au socle initial, il est le fruit du jardin caché de celui qui signe. Peut-il se tromper? Oui, peut-il échouer ? Non! Alors, le paradigme n’est plus le point pivot mais la bascule.

 Le CTRI en embrouille

 Le pouvoir politique n’est pouvoir que quand la démagogie et le populisme cherchent un passage. C’est cet exercice qui crédibilise la démarche de tous ceux qui pensent avoir la vision.

Le pouvoir de transition au Gabon est tellement propre que cela pose des problèmes de référence dans l’entendement des marchands de la terre brûlée même si, la science de l’effacement sans heurts, peut interpeller les esprits simples. Les militaires  ont dégommé un pouvoir de plus d’un demi-siècle sans bruit ni grava, mais tout en faisant avec les matériaux jugés imbibés de substances nocives ayant entraîné l’apathie de tous ceux qui s’en sont approchés. L’élection présidentielle du mois d’avril 2025 est tout sauf un acquis final.

Dans chaque séance de danse avec des acteurs majeurs, la présence des menus fretins, sans les nommer, constitué des inconnus donc les variables viendront boucher, la fluidité des opérations.

Au Gabon aujourd’hui, tout le monde ou presque appelle à la candidature de Brice Clotaire Oligui Nguema, militaire de son état et civil dans ses actions. Brice Clotaire sait qu’il joue sur un terrain glissant car plus pragmatique que théoricien et cela n’est toujours pas un avantage, car des cent pour cent (100%) projetés, les quatre-vingt pour cent (80%) réalisés ne compteront que pour du beurre.

En réalité, les forces en présence n’intéressent pas les populations, bien au contraire, cela les révulsent même. Ni le charisme ni le charme ni le fer ni les projets ni les programmes et philosophie ne feront basculer le choix, c’est le petit truc qu’avait OBO et que n’avait pas Ali et que André, Flavien, et absolument Brice et… peuvent avoir. L’humilité précédant la grandeur, beaucoup ont perdu le jeu du petit doigt tout en oubliant que, de cette main, il y avait un sixième doigt et que la trompette de la gloire qui éteignait l’insolence était au centre de l’Homme physique, signe d’équilibre, d’équité et d’égalité. En réalité beaucoup est accompli mais tout n’est pas encore accompli. La boussole est oubliée et le peuple cherche encore des repères. Le bègue doit parler et quand il parle, tout devient clair pour le peuple.

Le peuple aujourd’hui se réjouit à majorité, d’une certaine forme de dynamisme. L’immobilisme longtemps observé fait place à des changements au quotidien dans les regards du petit peuple qui ne demande pas la lune car conscient que personne sur terre ne la lui donnera jamais. Cela devrait donc se traduire par un effort personnel sur-soi des dirigeants en tête desquels Brice Clotaire Oligui Nguema qui, comme je l’ai connu, devrait retrouver la nature qui l’a forgé à savoir: la froideur du serpent, emblème de la médecine moderne car c’est d’un médecin dont le peuple gabonais a besoin pour restaurer son psychique et son égo, ne pas y arriver c’est ne pas être digne d’être au sommet.

Jean Hilaire Biteghe Journaliste d’investigations, lauréats international, dunkerque, bull international URTI

 

 

 

 

 

 

 

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