À la Poste SA où plus rien ne semble aller depuis plusieurs années, une nouvelle grève risque bientôt d’être déclenchée par les agents qui n’en peuvent plus de la léthargie de la structure et des retards de paiement de leurs salaires. Un préavis de 10 jours a été déposé lundi sur le bureau du directeur général par le Synaposte, le syndicat maison.
Ils n’en peuvent plus d’attendre. Ce lundi 3 février, réunis en assemblée générale au siège de Libreville, les agents de la Poste SA, membres du Synaposte, le syndicat maison, ont menacé de lancer une nouvelle grève si leur situation personnelle et celle de l’entreprise ne s’améliorent pas dans les meilleurs délais. Un préavis de grève de 10 jours a déjà été déposé sur le bureau du directeur général.
«Par cette action, nous souhaitons protester contre le fait que nous n’ayons toujours pas une date ou période de paiement des salaires et [celle d’une] relance effective des activités de la Poste SA», justifie l’organisation syndicale dans un courrier envoyé au directeur général récemment nommé. Le Synaposte espère qu’une «solution rapide» lui soit proposée, y compris par la tutelle qui est au fait des réalités vécues par les agents. Faute de quoi, «la grève commencera dès la fin du préavis», soit en milieu de semaine prochaine.
Celle-ci, prévient le syndicat, devrait être observée aux heures d’ouverture de tous les bureaux de la Poste sur toute l’étendue du territoire national et prendra fin aux heures de fermeture, jusqu’à satisfaction complète des différents points de revendication des agents. Davy Mamboundou, secrétaire général du Synaposte, précise que, l’appel à mobilisation lancé hier concernait «une grève générale illimitée» visant à faire réagir les autorités. Espérons que ces agents soient entendus.
