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Gabon, quand l’obscurité veut noyer la lumière, les anges des deux camps se battent!

Le 12 avril 2025 au lieu d’août de cette même année, c’est la date choisie par les militaires qui gèrent la transition au Gabon pour passer à l’ordre constitutionnel et démocratique de la gestion du pouvoir au pays du peuple qui se veut considérable, malgré l’inconfort qu’il ressent de temps à autre.

 Par Jean Hilaire Biteghe

Journaliste d’investigations, ©D.R

 

Les militaires, par la voix du porte-parole du Comité de la transition pour la restauration des institutions, le CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, dans son tout récent communiqué à l’entame orienté sur le supposé sabotage des installations énergétiques qui alimentent en gaz la machinerie de la société d’énergie et d’eau du Gabon ( S.E.E.G )en proie à d’énormes difficultés dans leurs missions régaliennes, socio-politiques existentielles et sociétales et qui, à la sa clôture de ladite communication finalement multi vectorielle, a réaffirmé avec force et vigueur comme pour dissiper les quelques nuages de doutes liés à la réelle tenue de ce scrutin capitale, doutes savamment entretenus par des acteurs politiques éculés ou pas,  pas du tout en phase avec le général de brigade, président de la transition, chef de l’État Brice Clotaire Oligui Nguema et tout son staff du CTRI et du gouvernement.

Dans le panégyrique des déclarations, le plus souvent fait d’oxymore et autres arguties qui paradoxalement produisent des effets dans une partie du peuple le plus souvent vindicatif pour les uns, ceux-là qui ont perdu leurs créneaux ou les codes d’accès à la félicité tronquée et nombriliste acquis au temps où la caravane écrasait le chiens squelettiques car affamés dans un territoire où tout abondait. Tout comme il y’a aussi cette franche de locataires, devenus trafiquants en tout genre et toute matière du pouvoir, ceux qui n’ont jamais cru à la venue du crépuscule des temps de vaches grasses très malhonnêtement acquises pour la plupart et qui ont été délogés par cette armée d’abeilles, restée longtemps enfermée dans des ruches étroites leurs produisant du miel à volonté et à foison tout en empêchant quiconque qui n’avait la marque d’y lorgner.

Ainsi, la Reine n’étant plus Reine, les abeilles ont brisé les ruches-prison pour prendre leur liberté et les coups de dard distribués sur leur passage aux anciens maîtres ont créé, frustration, animosité, inimitié d’où la volonté revancharde de boycotter, voire saboter le parcours de la LIBERTÉ tracé par ces abeilles ( militaires) et accompagnées des guêpes maçonnes (  civils du gouvernement et parlement de la transition), en produisant des nuages de fumée aussi épais que l’est leur amertume. Et c’est ce que beaucoup de gabonais et autres observateurs de la transition au Gabon ont dû comprendre de la déclaration du colonel de tous les instants du CTRI, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, qui dans un autre style a fait comprendre que le CTRI ne se laissera pas compter, les abeilles productrices de miel et les guêpes qui maçonnent ne seront nullement détournées de leur objectif, à savoir: l’essor vers la félicité.

Alors, la grande question qui se pose maintenant est celle de savoir qui saura ou pourra tirer ces marrons du brasier de cette bataille politique qui s’annonce à géométrie variable? Il y a Albert Ondo Ossa, fort de son expérience couronnée de succès de la dernière consultation électorale présidentielle mais jamais déclaré vainqueur et sa plateforme revendicative à la Jean Ping OKOKA, mais si les réalités ne se sont pas les mêmes ( Ali Bongo qui a triché en étant déclaré vainqueur a aussi dirigé le Gabon pendant tout le mandat alors qu’il a été privé du fauteuil tant convoité, par les militaires renvoyant ainsi dos à dos Albert Ondo Ossa et Ali Bongo) et Alain Claude Bilie by NZE dont la plateforme se signale par la promptitude de ses réactions ciblées et sensationnelles sur toute actualité politique. Il faut le reconnaître, l’homme compte jouer avec les émotions du peuple mais cela peut bien lui jouer des tours car, le  » trop embrasse mal étreint » n’est pas trop loin de son destin politique du 12 avril prochain. Ici, l’approche de la nouvelle espérance qui n’a jamais véritablement quitté le peuple gabonais depuis l’appel de Barcelone de l’Homme d’État gabonais feu André MBA OBAME après le grand voyage d’Omar Bongo Ondimba en 2009 n’était pas une simple cathartique, c’était un appel des hautes ondes fait pour galvaniser les basses et les intermédiaires.

La Nouvelle Espérance était-elle véritablement d’André MBA OBAME ou bien n’était-il que le porte-voix de l’électrochoc du subconscient des peuples du Gabon ? Ceux qui savent ne répondront jamais à cette question alors que ceux qui ne savent pas, vont s’y aventurer. Voici le moment où la sagesse décide d’affronter la sagesse de la savane mais seul l’arc-en-ciel saura.

Aucun gabonais, sur cette zone des confluents n’est à exclure, tout comme la mer rejette tout ce qui n’est pas d’elle, la Nouvelle Espérance reconnaîtra le Sien. En cette date du 12 Avril 2025, nous célébrerons la Nouvelle Espérance et choisirons celui pourra porter cette » Espérance  » et le deuil se transformerait en FÉLICITÉ. Rien n’est acquis même si tout semble sous contrôle.

 

 

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