C’est à la faveur du Conseil des ministres du 13 février dernier, qu’un projet de décret définissant les obligations en matière de financement de campagne électorale a été adopté. Afin de garantir la transparence électorale, ce projet de décret vise à garantir un contrôle effectif des dépenses électorales et à limiter les pratiques de financement occultes ou illicites.
Par S.O
Résolument attaché à promouvoir la transparence électorale, le gouvernement de la Transition à la faveur du Conseil des ministres du 13 février dernier, présidé par le général président Brice Clotaire Oligui Nguema, a adopté un projet de décret qui servira à encadrer les financements électoraux des partis politiques.
Le projet de décret adopté en Conseil des ministres fixe le contenu et la forme des comptes de campagne électorale, qui devront être établis sur la base d’un imprimé officiel, indiquant de manière détaillée les sources de financement, ainsi que l’estimation des dépenses engagées par chaque candidat ou formation politique.
Il faut dire que cette nouvelle exigence en application de l’article 109 de la loi organique portant Code électoral, a pour objectif de permettre aux autorités compétentes d’avoir un œil attentif sur les ressources et les dépenses électorales des partis politiques souvent controversées, entachées par des pratiques de financement opaques.
« Tout candidat ou toute liste ou parti politique participant aux élections sont tenus d’établir un compte prévisionnel de campagne précisant l’ensemble des ressources et des dépenses à effectuer », a indiqué Patrick Barbera Isaac, ministre des Sports, porte-parole du gouvernement.
Il a par ailleurs ajouté que « Le compte prévisionnel de campagne est établi sur la base d’un imprimé, précisant, à titre indicatif, l’ensemble des ressources à mobiliser et des dépenses à effectuer durant la campagne »
Cette exigence répond à un besoin, celui de lutter contre l’opacité financière qui entoure souvent les financements et dépenses électorales. Elle démontre la détermination des autorités de la Transition à promouvoir la transparence et l’équité électorale.