Le torchon brûle dans la maison du seigneur, l’Eglise universelle du royaume de Dieu, communément appelée ‘’arrêtez de souffrir ‘’. Une guerre fratricide, a éclaté après que les pasteurs gabonais de cette église ont décidé de briser le silence contre la discrimination et la cupidité de leurs ‘’frères pasteurs’’ brésiliens censés apporter la paix et répandre la bonne parole au Gabon.
Par S.N
La splendeur que reflètent les bâtiments de l’Eglise universelle du royaume de Dieu, communément appelée ‘’Arrêtez de souffrir’’ n’est malheureusement que de façade.
Récemment, une vidéo diffusée abondamment sur les réseaux sociaux a mis au grand jour un conflit au sein de cette église supposée apporter le réconfort. On parle de discrimination, néocolonialisme, gestion opaque des fonds de l’église, cupidité, conflit d’intérêts, un ensemble de griefs qui discréditent cette ‘’ maison du Seigneur ‘’.
Ce sont les pasteurs gabonais qui, visiblement exacerbés et à bout, ont décidé de briser l’omerta en exprimant leur ras-le-bol de la gestion opaque de l’église par leurs collègues et « frères » brésiliens. « Nous sommes fatigués de la situation au Gabon», a déclaré l’un des pasteurs gabonais.
S’adressant à leur supérieur, l’évêque Edir Macedo Bezerra, fondateur de la dite église, les pasteurs gabonais ainsi que les membres de cette assemblée font un constat somme toute amère « nous constatons au Gabon que les évêques et les pasteurs que vous envoyez ici ne font pas ce que vous faites. Nous constatons que ce qui se passe au Brésil n’est pas ce qui se passe en Afrique»
Selon les pasteurs frondeurs, tous les postes stratégiques et à responsabilité de cette église implantée au Gabon sont aux mains des brésiliens. Une situation qui témoigne de la marginalisation des pasteurs gabonais au sein de cette église, comme le fait remarquer le porte-parole du groupe des pasteurs gabonais et de l’assemblée « Ils sont évêques et pasteurs de l’Église. Le deuxième du pays, c’est un Brésilien. Les comptables de l’Église, ce sont des Brésiliens, toute la direction de l’Église est aux mains des Brésiliens. Et celui qui a été nommé président de l’Église au Gabon a été envoyé en province. Pour tout ce qui se passe dans l’église, cette personne n’est pas au courant». Il rajoute qu’ « ils sont en train de s’enrichir dans l’église »
On peut également entendre de la bouche des révoltés que les hommes de Dieu brésiliens de cette église « arrivent au Gabon et achètent des voitures que seuls les ministres peuvent conduire, tandis que le peuple est en train de souffrir».
Le feu du diable qui brûle actuellement au sein de l’Eglise universelle du royaume de Dieu, implantée au Gabon mérite que son fondateur, l’évêque Edir Macedo Bezerra, y verse au plus vite de l’eau bénite avant qu’elle ne s’embrase complètement.