Réuni à Akebe ville à Libreville, l’intersyndicale des commerçants du Gabon a dénoncé avec véhémence le harcèlement quotidien que subissent ses membres de la part de diverses administrations caractérisé par des contrôles intempestifs. Suite à ces contrôles aux allures d’harcèlement financier, l’intersyndicale menace d’entamer un mouvement de grève afin d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur une situation qui menace la survie des commerces.
Par Sylvain Obame
Récemment, l’intersyndicale des commerçants du Gabon réuni à Akebe est montée au créneau suite aux multiples rackets dont sont victimes ses membres.
Les commerçants se plaignent de la création de nouvelles taxes qui les asphyxient notamment celle relative au déchargement de marchandises dans la commune d’Akanda par exemple. Une situation que dénonce le président de l’Intersyndicale, Mounienguet Mbembo, « Ils sont harcelés financièrement par des taxes illégales ».
Selon le président de l’intersyndicale, les commerçants qui refusent de payer la nouvelle taxe non réglementée sur le déchargement de marchandises à Akanda sont défaits de leurs marchandises ou de leurs dossiers juridiques.
L’intersyndicale dénonce également le racket de certains agents véreux de la police qui s’illustrent par des pratiques douteuses en prélèvement des sommes d’argent sans aucune quittance officielle du Trésor public.
Une situation que dénonce un commerçant, « des montants allant de 5 000 à 24 000 FCFA sont exigés, même lorsque le dossier est complet »
Face à tous ces abus qui plombent leurs activités, les commerçants réunis au sein de l’intersyndicale exigent une rencontre avec les autorités compétentes pour trouver une solution qui n’a cessé de durer au risque d’entraîner une grève.