Le 14 février 2025, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hermann Immongault dans son rôle de garant de l’ordre public, par le biais d’un communiqué rendu public à rappeler aux uns et aux autres que la Constitution gabonaise nouvellement adoptée garantie à tous la liberté d’expression, d’aller et venir à l’intérieur de la République gabonaise . Ce communiqué fait suite aux incidents qui se sont déroulés dans le Woleu-Ntem récemment, où des manifestants se sont opposés à la tenue d’une causerie par Alain Claude Billie by Nze et son équipe de la plateforme Ensemble pour le Gabon.
Par Sylvain Obame
Il fallait s’y attendre, ce 14 février, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a rendu public un communiqué signé de la main du ministre Hermann Immongault. Dans ce communiqué, le premier policier gabonais rappelle que la Constitution gabonaise en son article 17 « garantie à tous la liberté d’expression, d’aller et venir à l’intérieur du territoire de la République gabonaise, la liberté d’en sortir et d’y revenir »
Cette déclaration fait suite à l’incident qui a eu lieu dans le Woleu-Ntem, principalement dans la ville de Mitzic où des manifestants se sont opposés farouchement à la ténue d’une causerie organisée par le leader d’’’Ensemble pour le Gabon’’, Alain Claude Billie by Nze et son équipe.
Le ministère de l’intérieur a rappelé que « si la liberté d’expression et de manifestations est un droit fondamental, elle n’a pas vocation à autoriser qu’on puisse durablement porter atteinte à notre vivre ensemble et au Pacte républicain »
Dans un contexte politique crucial et sensible à l’approche de l’élection présidentielle du 12 avril, l’incident survenu à Mitzic récemment est à proscrire pour éviter que de tels agissements se perpétuent dans d’autres localités et qui mettraient en mal le bon déroulement du scrutin du 12 avril prochain.
Dans cette optique, le ministère de l’Intérieur « condamne les obstructions au liberté que les provocations et propos incendiaires de certains acteurs politiques ».