Avec un taux de chômage alarmant, surtout des jeunes diplômés, l’emploi au Gabon est un sujet préoccupant pour le gouvernement de la transition. Afin de trouver des pistes de solutions inclusives, cette question sera débattue lors des assises nationales sur l’emploi qui auront lieu du 11 au 14 mars prochain. A travers une conférence de presse ce mercredi 26 février, le ministre du Travail, de l’emploi et de la lutte contre le chômage, Adrien Nguema Mba, a décliné les différents contours de ce rendez-vous.
Au Gabon, où le taux de chômage est alarmant, les autorités de la transition ont décidé d’organiser une rencontre pour réfléchir, discuter et trouver des pistes de solutions inclusives sur ce fléau qui touche particulièrement les jeunes diplômés. Avec pour thème : « vers une stratégie inclusive et durable pour la création de d’emplois décents », les assises nationales sur l’emploi auront lieu du 11 au 14 mars prochain.
Ce mercredi 26 février, le ministre du Travail, de l’emploi et de la lutte contre le chômage a, à travers une conférence de presse, donné les raisons de la tenue de « cet évènement crucial pour le pays ».
« Le Gabon connaît un taux de chômage alarmant, ce qui risque de briser l’équilibre social ». Selon le membre du gouvernement, une enquête sur l’emploi et le chômage menée ces derniers trimestres, a démontré que le taux de chômage est élevé.
C’est pourquoi, lors de ces assises, il sera question d’une réflexion élargie avec tous les acteurs du secteur, à savoir; le gouvernement, les employeurs, les partenaires sociaux, la société civile et les demandeurs d’emplois. Durant ces quatre jours au stade d’Angondjé, il sera question de mener des réflexions, des discussions, afin de trouver des pistes de solutions de manière inclusive sur ce fléau.
Parmi les objectifs visés lors de ces assises, a précisé Adrien Nguema Mba, « réaliser un état des lieux approfondi du marché de l’emploi, en définissant les secteurs croissants, en saturations, ou en voie de disparition ». Mais aussi « les métiers d’avenir, les compétences manquantes et les obstacles liés à la création d’emploi au Gabon ».
« Il est évident que ces assises vont aboutir à des recommandations. Et ces recommandations vont constituer la matrice essentielle dans l’élaboration d’une politique publique sur l’emploi ».
« Les Gabonais sont au chômage, mais les expatriés ont du travail ». Ce malgré le fait que 4.000 autorisations d’emploi ont été signées entre janvier et décembre 2024, pourtant, il y a 120.000 jeunes gabonais diplômés qui sont toujours au chômage. « Il y a donc un problème de fond. C’est-à-dire qu’on forme nos jeunes a des métiers où ils n’auront pas de l’emploi. C’est la raison de ces assises. Doit-on continuer ainsi ? » La réponse, lors de ces assises.
