Contre la situation de détention de son épouse et de son fils ainé, Sylvia et Noureddin Bongo, l’ex chef de l’Etat gabonais a décidé de ne plus s’alimenter. D’ailleurs en signe de protestation, il aurait décidé de se séquestrer dans sa chambre accouchée.
Alors que les conditions de détention de son épouse et de fils aîné à la prison centrale de Libreville sont alarmantes selon leurs avocats, Ali Bongo qui a toujours appelé à leur libération a décidé de ne plus s’alimenter. D’ailleurs, à en croire certains avocats de l’ancien dirigeant gabonais, ce dernier en protestation avec leurs incarcérations et leurs situations sanitaires qui se sont dégradées, a décidé de ne plus sortir de la chambre accouchée.
Selon l’avocate gabonaise, Gisèle Eyue Bekale, cette posture d’Ali Bongo fait suite aux résultats des récents examens médicaux de son épouse et de son fils. «Ceux-ci ont enfin pu effectuer un bilan médical à l’hôpital militaire, en décembre 2024, qui a confirmé la perforation du tympan gauche de Noureddin Bongo, suite aux tortures, nécessitant une intervention chirurgicale de même qu’une grosseur sur sa langue».
S’agissant de l’ex première dame, celle dernière aurait «des séquelles corporelles dues aux coups de tuyaux de plomberie qu’elle a reçus l’ont contrainte à recevoir des injections de cortisone». Toute chose ayant provoqué «son taux de thyroïde qui a explosé et l’expose à la mort».
Conséquences, «le président Ali Bongo Ondimba s’est reclus dans sa chambre, refuse de continuer sa rééducation, refuse de descendre manger et refuse toutes sortes de visites même s’il reste sous surveillance militaire et est privé de tous moyens de communication».