C’est dans une déclaration télévisée datée du 13 décembre 2024, que le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, Obiang Mvé, annonçait qu’une plainte contre le président de l’Udis, Hervé Patrick Opiangah avait été déposée le 14 novembre 2024 par son ex-compagne. Dans une récente déclaration, l’Udis, preuve à l’appui soupçonne le magistrat de n’avoir pas été honnête lors de sa sortie télévisée au journal de 20h.En clair, pour l’Udis, aucune plainte n’avait été déposée contre HPO le 14 novembre 2024 comme l’avait affirmé le procureur de la République.
Le 13 décembre 2024, le Procureur de la République, Obiang Mvé annonçait au journal de 20h sur Gabon 1ère qu’une plainte contre Hervé Patrick Opiangah datée du 14 novembre avait été déposée par son ex compagne, l’accusant d’inceste sur sa fille.
Face à cette déclaration du magistrat, le parti d’Hervé Patrick Opiangah affirme détenir des preuves qui mettent en mal cette sortie télévisée du procureur de la République, Obiang Mvé.
Pour l’Udis qui dit détenir des preuves, lors de sa sortie télévisée au journal de 20h, le procureur de la République n’avait guère reçu une plainte contre Hervé Patrick Opiangah déposée par son ex compagne le 14 novembre 2024. «L’UDIS tient en sa possession des preuves irréfutables que la plainte de Madame Lucie Biloghe n’a été introduite qu’a posteriori, c’est-à-dire, le 25 novembre 2024, et non le 14 novembre 2024, comme le déclarait et l’affirmait le procureur de la République» peut-on lire dans la récente déclaration de l’Udis .
« En faisant cette déclaration, Monsieur le Procureur de la République n’avait pas conscience à cet instant que cet acte, dont il n’ignorait pas l’illégalité, finirait par lui revenir publiquement à la face en apportant la preuve de ce qui est désormais une évidence » peut-on toujours lire dans la même déclaration.
Face à cette procédure que l’Udis juge « d’illégal », elle exige tout simplement « la prononciation d’un non-lieu sans délai dans cette parodie de justice qui n’a que trop duré». Pour le parti d’HPO, « plus rien ne peut justifier le maintien des poursuites » dans une affaire judiciaire truffée d’incongruités.