L’Udis qui continue d’intensifier ses efforts pour obtenir le retour de son président Hervé Patrick Opiangah au Gabon a fait une déclaration publique ce 13 février. Au cours de celle-ci, le parti d’Hervé Patrick Opiangah a battu en brèche les accusations qui pèsent toujours sur son président après « un examen serein, rigoureux et objectif des contours de cette affaire ». L’Udis a pris à témoin, la présidence de la République, la Cour Constitutionnelle, les deux Chambres du Parlement, le Syndicat National de la Magistrature du Gabon (SYNAMAG), l’Archevêché, et plusieurs représentations diplomatiques accréditées
Par S.N
Dans une déclaration datée du 13 février, l’Udis déplore que malgré toutes les démarches entreprises pour blanchir son président poursuivi par la justice gabonaise sur la base « d’un dossier de poursuite grotesquement instrumentalisé », celle-ci reste muette.
L’Udis a tiré la sonnette d’alarme face au climat de « Non-Droit Absolu » qui prend de l’ampleur dans le pays, concrétisé par l’acharnement judiciaire sur ‘’ HPO ‘’. « La société gabonaise dans son entièreté doit être consciente de la gravité de cette situation et des risques qui en découlent pour chacun des citoyens que nous sommes, que vous êtes», peut-on lire dans cette déclaration.
Revenant sur la plainte qui avait été déposé contre Hervé Patrick Opiangah le 14 novembre 2024 par l’ex compagne de HPO, auprès du Parquet de Libreville, coïncidant ‘’étrangement’’ à la date à laquelle le parti d’HPO avait par la voix de son président appelé publiquement à voter NON au référendum Constitutionnel du 16 novembre dernier. Les militants de l’Udis n’y voient qu’un règlement de compte savamment orchestré par l’« Ordre ». « Qui peut croire que, c’est par un extraordinaire concours de circonstances que, ce même jeudi 14 novembre 2024, les dérives judiciaires allaient débuter contre la personne d’Hervé Patrick OPIANGAH ? » s’interroge l’Udis.
Pour l’Udis, « l’Ordre » « a été donné d’abattre la voix démocratiquement dissidente Hervé Patrick OPIANGAH. »
Face à ce que ce parti qualifie « d’acharnement politique sans précédent » contre son président, l’Udis a continué d’intensifier ses efforts pour obtenir le retour de HPO en prenant « à témoin la Présidence de la République, la Cour Constitutionnelle, les deux Chambres du Parlement, le Syndicat National de la Magistrature du Gabon (SYNAMAG), l’Archevêché, et plusieurs représentations diplomatiques accréditées dans notre pays, pour ne citer que ceux-là. »
L’Udis face aux multiples incohérences présentes dans le dossier judiciaire monté contre son président, qu’elle n’a pas manqué de révéler dans sa déclaration du 13 février, affirme que « nous avons touché le fond, à l’ère de la Transition, le droit est en train de FOUTRE LE CAMP. »
Se ventant de posséder des preuves mettant en mal le système judiciaire en place grâce à un HPO reclus dans un endroit jusqu’à lors inconnu. « Aujourd’hui la vérité n’a pu rejaillir que parce que notre président, Hervé Patrick Opiangah a survécu après avoir pris la décision de se mettre à l’abri. »
Pour l’Udis, la cabale judiciaire dont est victime son président dépasse sa seule personne, elle concerne tous les Gabonais face à une justice aux « Ordres » qui peut s’abattre sur quiconque qui lève sa voix pour dénoncer.
« Les Gabonaises et les Gabonais n’auraient jamais pris conscience de ce que dans ce régime, quiconque peut désormais être poursuivi, traqué, sans aucune raison, sans aucun motif mais par simple volonté de réduire au silence. »
Dans sa déclaration, l’Udis rajoute qu’ « En réalité, Hervé Patrick Opiangah n’a été que l’instrument qui a permis de révéler à la face du Gabon et du monde, l’imposture et la forfaiture du système judiciaire sous la Transition auréolée de la noble mais galvaudée mission de Restauration des Institutions »
« Après Hervé Patrick Opiangah, à qui le tour ? » s’interroge cette formation politique.
Pour conclure l’Udis exige face à ce qu’elle qualifie de « parodie de justice », la prononciation d’un non lieu sans délai contre son président, accompagné de son retour au pays dans des conditions sécuritaires réunies.
Notons par ailleurs que jusqu’à lors plus de 5000 personnes, employés dans les entreprises d’Hervé Patrick Opiangah, pour la plupart des gabonais sont réduits au chômage du fait de la fermeture de ses entreprises, ils n’attendent manifestement que son retour pour voir le bout du tunnel.