Les étudiants boursiers de l’État n’ont pas fini de subir des humiliations au sein des établissements supérieurs privés dans lesquels ils ont été orientés. A l’étranger comme au pays, les étudiants boursiers vivent un véritable calvaire. C’est du moins le sentiment qui se dégage au vu de la situation vécue par des étudiants orientés à l’Université international de Libreville (UIL). Ces derniers sont pratiquement poussés vers la porte faute de paiement d’équipements de laboratoire, une situation du reste incompréhensible qui menace l’année académique de ces apprenants, remettant en question le partenariat entre l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) et les établissements supérieurs privés.
Par Syney Nkwele
La situation que vivent les étudiants boursiers orientés au sein de l’UIL est rocambolesque. Bien qu’ayant été orienté vers cet établissement d’enseignement supérieur privé, ils sont sous le coup d’une menace d’expulsion. Une situation qui n’a pas laissé indifférent les parents de ces étudiants réunis au sein d’un Collectif se sont insurgés contre cette décision des responsables de l’établissement.
Le motif avancé par les responsables: le non-paiement des frais de laboratoire (plan de travail dans un laboratoire). « On nous impose, nous parents, de payer l’équipement de labo et ces équipements sont renouvelable après 5 ans. Nous n’avons jamais sollicité l’Université de Libreville mais c’est l’Etat qui a décidé d’y orienter nos enfants. Aujourd’hui nos enfants sont menacés d’exclusion dès la fin du mois de janvier », a révélé le porte-parole du collectif.
Bien que le Collectif ait entamé des rencontres avec les autorités compétentes, notamment avec l’ANBG, le ministère de l’Enseignement supérieur et même avec les services de la Primature, ces échanges sont restés infructueux.
Face à des réponses non satisfaisantes de la part des autorités compétentes, le Collectif des parents des étudiants en appel à l’arbitrage du chef de l’État, afin de trouver une solution pour éviter l’expulsion de leurs enfants des salles de classe.
Cette fâcheuse situation qui met en péril les études de plusieurs jeunes gabonais remet en question le partenariat de l’État avec plusieurs établissements supérieurs privés.