Le 3 janvier dernier, la Convention nationale des syndicats de l’Éducation nationale (Conasysed) s’est réunie à son siège sis à Awendje, où elle a tenu une conférence de presse. Plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour, gravitant autour de la réforme profonde du système éducatif gabonais.
Sylvain Obame
Le 3 janvier dernier, le regroupement syndical de l’Education nationale a tenu une conférence de presse à son siège à Awendje, dans le quatrième arrondissement de Libreville. Elle a dressé un bilan des efforts consentis par le gouvernement de la Transition dans le secteur éducatif, tels que la mise à disposition des postes budgétaires, le rétablissement des bourses au secondaire, le paiement partiel des rappels solde et des vacations des examens avant janvier 2025, la construction des établissements scolaires, l’équipement en ordinateurs de certaines écoles…
Toutefois, la Conasysed a interpellé les autorités de la Transition sur les nombreux manquements qui doivent être comblés. Il s’agit, entre autres, de la mise en solde des enseignants en présalaire depuis 2016, du recrutement des enseignants déjà en activité dans les établissements confessionnels et des enseignants bénévoles, du recrutement de 700 enseignants déjà affectés, de l’organisation des conditions de mise en stage sur titre de manière transparente et équitable, de la réforme de l’ENI, ENS, ENSET, de la régularisation des situations administratives de tous les agents du secteur éducation, du calcul et paiement intégral de tous les rappels solde, de la réforme de l’Institut pédagogique national (IPN). Sans oublier, la réhabilitation des établissements en état de délabrement avancé.
Les autorités de la Transition ont également été invitées à exhumer les recommandations du Dialogue national inclusif(DNI) en rapport avec le système éducatif et de les prendre en compte.