Lors des derniers travaux ténus par le Conseil d’Administration de Clean Africa, société en charge de la collecte et de la valorisation des ordures ménagères, les responsables de cette entité ont exprimé leurs inquiétudes face à la réduction de leur budget de fonctionnement.
Par Sylvain Nkwele
Les responsables de la société Clean Africa réunis en Conseil d’Administration, le 24 décembre dernier ont exprimé leur inquiétude face à la diminution drastique de leur budget passant de 10 à 7 milliards.
Une diminution budgétaire qui, selon le président du Conseil d’Administration (PCA) Alexandre Désiré Tapoyo sape la mission de Clean Africa. « Nous avons constaté une réduction de 36 % de notre budget par rapport aux années précédentes alors que notre mission est de lutter contre l’insalubrité. Cette situation complique considérablement notre tâche. Nous avons exploré des solutions alternatives, mais il est presque impossible d’avancer sans le soutien des autorités compétentes », a-t-il déclaré.
Pour le PCA de Clean Africa, la réduction des ressources allouées par l’État à cette société qui gère tant bien que mal les ordures ménagères dans le Grand Libreville et ses alentours est inquiétante. « (…) comment pouvons-nous accomplir notre mission lorsque nos ressources sont réduites ? Pour éviter d’être perçus comme indisciplinés ou révoltés, nous faisons preuve de pragmatisme » a-t-il renchérit.
Avec déjà une irrégularité dans la collecte d’ordures dans plusieurs quartiers du Grand Libreville, cette réduction du budget de Clean Africa va-semble-t-elle amplifier le problème d’insalubrité dans la capitale gabonaise ?