Pourtant, la structure a été créée depuis 2020, mais n’a jamais tenu une assemblée générale. Alors que le Gabon compte 1500 sages-femmes, seules 11 seraient à jour de cotisations.
Créé par la Loi n°038/2020 du 22/03/2021, ONSFG, est chargé de veiller au maintien des principes de moralité, de probité, au développement des compétences et au dévouement indispensables à l’exercice de la profession de sage-femme ; défendre l’honneur, l’éthique et l’indépendance de la profession de sage-femme. Il veille aussi au respect des règles déontologiques régissant la profession de sage-femme ; contribuer à l’amélioration des conditions d’exercice de la profession de sage-femme ; vérifier l’authenticité des diplômes et valider les acquis avant l’exercice de la profession ; protéger le titre de sage-femme ; veiller à la sécurité et à la qualité des soins offerts au public ; contribuer au renforcement des capacités professionnelles de ses membres.
Seulement voilà, alors que la présence d’une telle structure était voulue, elle ne compte que 73 membres sur les 1500 sages-femmes au Gabon. D’une manière générale, il faut dire qu’au Gabon il y a plus de 1 500 sages-femmes, mais il faut le prouver par un recensement. Et le fait de s’inscrire à l’Ordre des sages-femmes c’est un moyen de faire une cartographie de ces sages-femmes », a fait savoir Rachel Mboumba épse Inbinda-Koula, la présidente de l’Ordre.
Annoncée à mainte reprise, l’assemblée générale de l’ordre national des sages-femmes du Gabon n’a jamais eu lieu. Le dernier rendez-vous avorté date de juin 2024. Et malgré de multiple démarches de sa présidente, aucune sage-femme ne s’est manifestée, ou du moins pas grand monde ne frappe à la porte de cette structure. Pourtant, au Gabon, on comptabilise 1500 les sages. Mais qui est ce qui serait à l’origine de ce manque d’engouement de ces accoucheuses ?
Sur les 1500 sages-femmes enregistrées, seules 11 sages sont à jour de cotisations femmes « Mais dans la régularisation des cotisations en 2022 nous n’avons que 73, en 2023 il y a une cinquantaine et en 2024 il n’y en a que 11 qui sont à jour de leurs cotisations », souligne avec beaucoup de regrette la présidente de cet Ordre. Qui rappelle que « l’exercice de la profession de sage-femme sur le territoire national est subordonné à l’inscription préalable au tableau de l’Ordre national des Sages-Femmes ».
Pourtant, rappelle, « nous avons recherché cet ordre professionnel depuis 48 ans. Nous avons fait le plaidoyer et les autorités du pays ont accepté de nous accorder cet ordre professionnel, mais les sages-femmes n’adhèrent pas », regrette la présidente.
