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National Foot : USB,  la crise s’accentue

Affectueusement appelé « l’enfant du peuple », l’Union sportive de Bitam (USB) traverse depuis le début du National Foot une véritable crise financière, à l’ origine  des mouvements d’humeur des joueurs du club pour cause de salaires impayés.  Malgré les appels à l’aide de l’équipe dirigeante du club, la crise perdure au sein d’un club, une situation que déplorent les supporters.

Par Sylvain Obame

Pour mémoire, le 10 décembre 2024, privés de leurs salaires du mois de novembre estimé à 8 millions de FCFA au total, les joueurs d’USB avaient entamé un mouvement d’humeur et  pour obtenir satisfaction, les joueurs avaient arrêté les entraînements.

Face à cette situation  de « l’enfant du peuple »,  le comité exécutif s’était réuni en présence du président du club Bienvenu Obiang Essono pour trouver des voies et moyens pour sortir le club de cette situation en toute urgence. Les dirigeants du club ambitionnaient  de lancer un appel à contribution publique pour rassembler 13 millions de francs CFA.

Cependant, malgré les cris de ‘’SOS’’  lancés par les dirigeants du club pour sauver l’ « l’enfant du peuple », « de nombreux Bitamois, qui ne se sentent plus concernés par cette affaire, n’ont pas répondu favorablement à l’appel du président BV » selon une source citée par nos confrères du journal l’Union.

En conséquence, les joueurs de l’Union Sportif de Bitam n’ont perçu jusqu’à lors aucun salaire. Une situation honteuse qui s’est amplifiée lors de la dernière sortie du club. En déplacement à Mouila pour affronter As-Dikaki, le club bitamois a eu des difficultés d’hébergement et de restauration faute de moyens financiers.

La lamentable situation que traverse l’USB ne laisse pas indifférent les supporters du club. Une partie des supporters veulent le départ du président du club qui selon eux, est à l’origine de de mal gouvernance du club.  » En réponse à nos préoccupations, le président BV a clairement indiqué lors de nos échanges que l’USB est une structure familiale. Et que, par conséquent, celui ou ceux qui veulent reprendre le club doivent payer 30 ans d’investissement. Vous comprenez d’où viennent alors les problèmes du club » a déclaré l’un des cadres du club.

Des jours fatidiques s’annoncent pour le président de l’USB mais pour l’heure, il est urgent que les acteurs du sport, les fans et la communauté se mobilisent pour éviter que l’USB ne disparaisse. Une gestion rigoureuse des finances du club et un projet durable sont gages de la survie de  « l’enfant du peuple ».

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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