Pyramid Medias Gabon

Ministère de la Justice Haro sur l’infamie envers la République

Si l’activisme en Afrique subsaharienne en général peut s’expliquer par le désamour pour la pratique politique dû aux déceptions causées par les politiques et autres. 

Par Jean Hilaire Biteghe

Cet état de choses dont les raisons tournent autour d’un même facteur à savoir, les souffrances du peuple au quotidien qui contrastent avec la vie rutilante des gouvernants, faite des voyages somptueux et inutiles pour la recherche du bien-être commun. Ceux qui contestent cette tournure d’esprit de la part du peuple qui est le plus souvent représenté par les activistes, sont finalement pris à partie par les activistes, ce qui semble normal à tous points de vue.

le droit d’expression n’est pas le droit d’agression.

Le désamour du peuple pour la politique d’ostracisme s’exprime toujours par des formes de contestation et aussi des déferlements de liesse quand le curseur de la gouvernance se déplace subitement du point des contestations pour celui de l’ordre traditionnellement voulut. Des exemples peuvent être pris en Afrique et dans différents pays du monde. L’activisme n’est pas l’apanage seulement des pays en manque de ressorts démocratiques, l’exemple de la France avec ses gilets jaunes et les Etats Unis d’Amérique avec les mouvements de la terre et toute la constellation de revendications du wokisme.

 

Jean Hilaires Biteghe Obame , journaliste d’investigations, ©D.R

C’est une philosophie et un courant de pensées qui dit se couvrir de la cohabitation des contraires tout en optant quelquefois d’activités frénétiques voire élevées, si ce n’est par des engagements et autres actions directes. Tout ceci sous le couvert du droit d’expression et qui dit droit dit aussi devoir. La liberté d’expression qui est un droit fondamental à un peuple souverain est intangible, ce peuple dont fait partie l’activiste, la liberté d’expression est une véritable cuirasse de protection pour une société jalouse de sa souveraineté mais aussi, une charge pour elle car son poids doit peser entièrement sur chaque citoyen afin que, cette souveraineté ne soit frappée d’impudicité.

Une souveraineté se doit d’être entière avec ses largesses et ses contraintes car il n’y a pas de moitié souverain tout comme il n’y a non pas de femme moitié enceinte. Alors, en faisant prévaloir notre souveraineté en réclamant notre droit et liberté d’expression, nous devons également comprendre que cela n’est pas un droit ou une liberté d’agression.

ceux que l’on appelle par extension Diaspora, ne le sont pas 

 À l’observation des faits, surtout pour les africains vivant à l’étranger et qui ont fait de l’activisme l’occupation principale de leurs vies pour certains et pour d’autres, une activité hautement rémunératrice parce que en plein dans le mercantilisme enterrant ainsi sous le prisme de l’intéressement, la noblesse, le courage et la probité de ce que devrait caractériser le vrai activiste. Oui, l’activisme fait dans les règles de l’art est une qualité, je serais même tenté de dire, une vertu.

Bien sûr, il y a des très rares spécimens qui n’ont pas renoncé au sacerdoce de l’activiste au service des peuples et à leurs profits, ces peuples qui, pour des raisons diverses, n’ont pas la flamme voire la braise du bonheur commun.

 Donc à l’observation des faits, le statut des activistes africains pour la majorité des cas, est souvent lié soit à celui de réfugié politique affublé du fourre-tout de Diaspora alors que leurs statuts réels, en scrutant le fond de cette vérité des faits, n’épouse aucune précision chronométrique pouvant les amener à être identifiés comme tels.

En effet, beaucoup parmi ces derniers sont partis de leurs pays soit pour chercher là où l’herbe est verte en abondance soit pour échapper à des poursuites judiciaires relatives à la légèreté des actes immoraux posés et qui les suivent comme leurs ombres et d’autres, bien sûr, minorité moins bruyante parce que cela leurs est recommandé, cette minorité victime des persécutions politiques mettant en danger leur intégrité physique, psychologique et matérielle dans leurs pays respectifs et cela aussi longtemps que leurs persécuteurs y sont encore et tenant entre leurs mains les instruments de la persécution. Ceux qui aiment à s’appeler par extension du terme la Diaspora, pour faire comprendre au monde entier qu’ils sont sans pays, des apatrides de circonstances et bien heureux de l’être à ce qui semble, aussi longtemps qu’ils trouvent subsides là où ils ont volontairement immigré. Ces immigrés n’ont rien à voir avec la Diaspora si l’on s’en tient au statut des juifs du Moyen- Orient et à celui des Arméniens depuis 1915.

Ces peuples dispersés à travers le monde, qui n’ont aucun repère ou souvenir de leurs origines. Ils apprennent leurs histoires par des récits, le pourquoi et le comment ils se retrouvent là où ils sont aujourd’hui, se contentant d’une superficie que le concert des nations leurs a attribué en terme de compensation et de réparation. C’est également le cas des afro descendants, petit-fils et arrières petit-fils d’esclaves noirs des Amériques et des îles dans le Pacifique et ailleurs. Donc, rien à voir avec nos auto proclamés membres de la Diaspora qui ont tout vécu de leurs propres histoires comme de la très grande partie de celles de leurs parents, amis et connaissances au pays, pays qu’ils connaissent comme le fond de leur poche.

 En quoi seraient-ils de la Diaspora ? Et même si l’on inclut l’exception de l’extension, cette population d’origine gabonaise est-elle organisée en communauté et fidèle à ses traditions là où elle est installée à l’étranger ? À lire et à écouter ce qui se dit par eux-mêmes sur eux-mêmes et entre eux-mêmes ainsi que les attaques et intrigues pleines d’animosité qui ponctuent leurs quotidien, personne ne le croirait. Alors, avant d’exiger de la clarté à ton prochain, il va falloir commencer par se l’appliquer soi-même. Tout ceci tranche net : il n’y a pas de Diaspora gabonais dans le monde, il n’y a que des Gabonais qui sont à l’étranger.

 – pas de salir les siens chez autrui soit-il un ami 

Après ce repli sismique qui devrait effacer la déséducation culturelle nationale, le rôle des activistes vrais s’imprimera coûte que coûte dans la construction nouvelle que les hommes et les femmes du pays veulent léguer fièrement à la génération juvénile actuelle et aux générations futures. Le système déchu et son pouvoir, tel un tremblement de terre, fut une calamité pour le peuple gabonais tout entier d’où l’impérieuse nécessité de maîtriser et mieux encadrer le repli sysmique que constitue le pouvoir de Brice Clotaire Oligui Nguema et son CTRI et pour cela, les gabonais du Gabon et ceux à l’étranger doivent rivaliser d’ingéniosité et d’audace pour la construction d’un modèle de justice, de prospérité, de solidarité et de respect.

Respect du peuple, respect des institutions et de ceux qui les incarnent, respect de la diversité, de la différence et du vivre ensemble. De ce crédo, les activistes ne sont nullement en marge, le respect de nos traditions le leur exigé si ce n’est obligé même par-dessus tout et plus que à ceux qui sont au pays. Partout dans nos cultures il est strictement interdit à l’enfant qui est chez autrui de salir les siens car, il est hors du tabernacle sociétal. Le faire, d’une manière ou d’une autre, engendre des conséquences qui peuvent aller jusqu’au bannissement de l’impétueux, l’impoli, l’irrévérencieux qui, à la fin sera considéré comme traité si ce n’est subversif. Qui peut véritablement justifier la morve que certains gabonais qui se disent activistes et qui résident hors du pays déversent sur le peuple resté au pays, cette population qui reçoit des insultes à brûle pourpoint à chaque fois qu’elle émet des réserves sur des propos des hyper sachant d’une Diaspora qui n’en est pas une. Jamais une occasion n’est ratée pour faire comprendre à ces bougnoules restés au pays qu’ils faut suivre le phare que leurs montrent les fameux activistes sans scrupules ni respect comme si le fait de fuir son pays et s’exiler volontairement était un gage de courage, d’honnêteté, d’intelligence ou de savoir. Bien au contraire, cela décline le juste et parfait contraire de ce qu’ils pensent être et dégager.

 –  Ainsi pourrait s’ouvrir le procès de la stupidité 

 Les oppositions sont par principe constructives tout comme la vision unique est, dans certains cas, appauvrissante et suicidaire mais aucune de ces approches n’est absolue si elle fait fi de la structuration des cadres préétablis. Pour les sociétés modernes, ce sont les institutions dites démocratiques qui garantissent et le chemin et l’objectif. Intervient alors la jauge des sociétés organisées qui déterminera à la fois votre degré d’implication dans la droite marche de la société et votre considération des règles établies. Cette jauge étant la réponse à la question existentielle des institutions à savoir :

Est ce les Hommes qui font les institutions ou bien ce sont les institutions qui font les Hommes ? Vouloir dissocier les deux, c’est prendre le risque de tomber dans un bourbier de l’égocentrisme de la vulgarité qui entraîne le plus souvent chez certains, de la fascination pour des propos des racailles et ceci toujours ou presque à la perte et surtout que, dans ce bourbier, vous y êtes tombé sans équipements de secours.

Le temps finit par briser la patience et c’est un fait logique mais quand l’impatience veut dicter la vitesse au temps, la précipitation avec son cortège d’approximations remplacera sans le savoir, la vitesse. Il est immature de faire les récriminations qui furent faites à un pouvoir de plus d’un demi-siècle à un pouvoir d’un peu plus d’une année à moins d’être téléguidé par des crétins politiques. Le rôle des institutions, dans un modèle où il n’y a plus de limites, c’est de mettre de l’ordre en redressant les torts sans toutefois les briser à moins qu’ils ne choisissent de se briser eux-mêmes d’où la sortie récente du patron de la Justice qui, pour ne pas avancer masqué et arriver comme un voleur, a annoncé publiquement que, toute communication jugée déstabilisante ou infamante à l’endroit de la république et de ses institutions, le ou les auteurs, quel que soit l’endroit où ils sont sur la planète, répondront devant les lois de la république. La liberté est le principe que les Etats dignes assurent à leurs peuples, c’est alors à ces peuples de ne pas transformer cette liberté en liberticide. Beaucoup parleront de procès en stupidité mais, si cela arrivait, ce serait le procès de la stupidité car seuls les stupides pourront se faire prendre.

Philippe De Villiers, général des armées françaises à la retraite, parlait de  »mémoire pénitentielle ». À un moment, il faut y réfléchir car, comment les prétentieux moralisateurs gabonais, couverts du manteau mal fichu d’activistes veulent faire croire qu’ils peuvent greffer le passé d’Ali Bongo connu et rejeté de tous, sur le présent acclamé de tous de Brice Clotaire Oligui Nguema ? La rédemption du Gabon ne passera jamais par ces méthodes et calculs car le peuple gabonais n’acceptera jamais la glaciation de cette période de transition.

Journaliste d’investigations, lauréats international, dunkerque, bull international URTI

Contact: 066 12 14 02

 

 

 

 

 

author

Related Articles

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *