Le récent remaniement gouvernemental a vu l’entrée de plusieurs nouveaux visages dans le gouvernement Ndong Sima III, à l’instar de Mark Alexandre Doumba. Nommé ministre de l’Economie et des Participations, il était jusqu’à mercredi 15 janvier dernier, méconnu dans la haute administration gabonaise. Financier, Mark Alexandre Doumba a fait ses classes dans le secteur privé, notamment, dans la digitalisation des services financiers. Peut-il réellement redresser l’économie gabonaise en perte de vitesse ? Des questions que se pose l’opinion publique.
Par Sylvain Obame
Le 15 janvier dernier, par décret présidentiel et sur proposition du Chef du gouvernement, un remaniement du gouvernement a été communiqué. Plusieurs nouveaux visages ont fait leur entrée dans l’équipe gouvernementale Ndong Sima III, à l’instar de Mark Alexandre Doumba, propulsé ministre de l’Economie et des Participations, en remplacement de Mays Mouissi. Mais qui est-il véritablement ? Une question qui taraude les esprits des Gabonais.
Âgé de 37ans, fils de l’ancien ministre des Finances Emiles Doumba, sous l’ère de Bongo père, Mark Alexandre Doumba a fréquenté plusieurs Universités prestigieuses à l’instar de Harvard. Son CV long comme le bras est conforté par des expériences acquises en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie en tant qu’investisseur, opérateur et administrateur. Mais aussi dans les télécoms, la banque, la santé et la logistique.
Mais comme on le dit trivialement, ‘’on ne juge le maçon qu’au pied du mur ‘’, Mark Alexandre Doumba devra redresser le ‘’ le mur de l’économie gabonaise ‘’.
En effet, dans un contexte où l’économie du pays connaît des soubresauts, à l’origine de plusieurs sanctions auprès de certains bailleurs de fonds, le nouveau ministre de l’Economie et des Participations devra permettre au pays de retrouver la confiance auprès de ces derniers et chercher des nouveaux financements nécessaires pour lancer ou relancer les grands projets de développement en cours, pourvoyeurs d’emplois et de richesse. Il devra mettre son expérience et son carnet d’adresses à contribution pour revitaliser l’économie gabonaise qui est visiblement fragilisée.
Le nouveau patron de l’Economie et des Participations en qui les plus hautes autorités de la Transition ont mis leur confiance en le nommant à la tête de ce département aussi stratégique et vital devra imposer son style et forcer le respect dans sa capacité à agir.