Après avoir mené une guerre contre les installations anarchiques sur le domaine public en lançant l’opération « Restauration de l’ordre urbain », le délégué spécial de la commune de Libreville, Jude Ibrahim Rapontchombo s’attaque désormais aux immondices qui jonchent la capitale gabonaise. Le militaire a déployé une brigade municipale, encadrée par l’Arrêté n°0461 du 28 septembre 2022. Elle aura pour mission de sensibiliser les populations et sanctionner les comportements inciviques. L’objectif visé ; de redonner un visage plaisant et avenant à la capitale gabonaise.
Sydney Nkwele
Déjà, en janvier 2024, le délégué spécial de la commune de Libreville déclarait la guerre aux occupations anarchiques du domaine public. Des agents municipaux avaient pris d’assaut tour à tour quelques arrondissements de Libreville, les instructions données par le délégué Spécial étaient claires : déguerpir les commerçants installés aux abords des trottoirs, retirer les kiosques, les épaves de voitures et autres objets encombrant le domaine public, pousser les propriétaires indélicats à détruire les bâtisses érigées de manière anarchique.
Cette fois-ci, la commune de Libreville s’attaque aux immondices qui pullulent dans la capitale gabonaise. Pour ce faire, une brigade municipale spécialement dédiée à la gestion des déchets sera déployée en conformité avec l’arrêté n°0461 du 28 septembre 2022,qui interdit catégoriquement le dépôt anarchique de déchets sur la voie publique ou hors des horaires et lieux réglementés sous peine d’une amende allant de 500 à 50.000 franc CFA. Pour le Délégué spécial, « Ce dispositif est essentiel pour responsabiliser les citoyens et accompagner Libreville vers une gestion plus rigoureuse des déchets ».
Les missions assignées à cette brigade municipale consisteront à surveiller le respect des consignes, à éduquer les citoyens aux pratiques écoresponsables et à sanctionner les infractions. Elle organisera des patrouilles dans les quartiers et les marchés afin de s’assurer du respect par les riverains des règles d’hygiènes urbaines et du respect de l’environnement.
Le Délégué spécial de Libreville déclare ainsi la guerre aux immondices et à ceux qui participent à leur prolifération, « Nous voulons transformer les mentalités et promouvoir une ville propre, où chacun joue son rôle dans la préservation de l’environnement». Une action certes salutaire pour la commune de Libreville qui résolument s’engage à faire sa transition écologique mais qui risque de se heurter à la dure réalité : une population désabusée et des comportements bien ancrés.