Le 24 janvier dernier, le directeur général de la Société nationale immobilière (SNI), Hermann Kamonomono et Thierno-Habib Hann, patron de la Banque de Développement Shelter Afrique, spécialisée dans le financement immobilier, ont signé un partenariat qui donne vie à un vaste programme de financement ambitieux pour répondre à la problématique du logement au Gabon.
Par Sylvain Obame
Entamé depuis l’an dernier, le processus de signature du partenariat entre la Société nationale immobilière (SNI) et la Banque de Développement Shelter Afrique a abouti à la signature le 24 janvier dernier d’une convention liant les deux parties.
« Nous avons procédé à la signature officielle de la convention de partenariat entre Shelter Afrique et la SNI. Cela concrétise un processus entamé depuis l’année dernière. À partir d’aujourd’hui, les activités visant à redresser le secteur du logement au Gabon peuvent véritablement commencer », a déclaré Herman Kamonomono, directeur général de la SNI.
Pour répondre au problème criard du logement au Gabon, la SNI et Shelter Afrique désormais en partenariat vont proposer des aménagements fonciers, pour permettre aux ménages qui veulent faire de l’auto construction de construire leurs propres maisons.
Ils proposeront également le financement des logements, matérialisé par un programme de construction imminent. On estime d’ailleurs plus de 1000 logements qui sortiront prochainement de terre aux environs de Libreville.
En dernier, ils proposeront le financement de l’acquisition des logements, se traduisant par des crédits hypothécaires et le financement des acquéreurs.
Par ailleurs, en accord avec les termes du contrat signé entre la SNI et Shelter Afrique, ces derniers s’engagent à mettre en place « un Fonds pour le logement et ce fonds doit permettre aux ménages d’avoir accès à des ressources longues adaptées à leurs besoins pour le financement de l’acquisition et de l’auto-construction de ces logements à coût abordables » a indiqué Thierno-Habib Hann, lors de son intervention.
Dans un pays où le déficit global serait estimé à plus de 250 000 logements, cette convention vient à point nommé répondre dans une moindre mesure au problème de l’habitat. Les Gabonais attendent désormais que ce projet aboutisse et que les bâtisses sorties de terre soient accessibles à tous.
