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Factures impayées : Au Gabon, les pharmacies suspendent l’assurance Cnamgs

Malgré des multiples relances au sujet des factures impayées de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale, mais sans succès, les pharmacies affiliées à cette assurance ont décidé de fermer les portes aux assurés Cnamgs.

C’est certainement un coup dur pour les assurés de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociales. En début de cette année 2015, les pharmacies membres du Syndicat des Pharmaciens du Gabon (Sypharga) ont suspendu toute assurance estampillées Cnamgs. Conséquence des impayés de plusieurs factures, dont le montant aujourd’hui s’élèverait à plusieurs centaines de millions. Des impayés, avait déjà signalé le Sypharga, qui ont un impact sur le fonctionnement de ces structures, dont le personnel est menacé d’être licencié, pour certaines et d’autres risquent de fermer boutique.

Une décision qui fait suite aux multiples relances des pharmacies affiliées à  cette maison d’assurance, mais restées lettres mortes. «Cette suspension n’est pas un choix, mais une question de survie économique», avait écrit le Sypharma, lors d’une précédente menace de suspension en octobre dernier.

Au Gabon, la fermeture de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale pourrait être un coup dur pour plusieurs économiquement faibles. Il faut dire que cette entité couvre à elle seule au moins 40% de la population gabonaise.

Outre les pharmacies,  plusieurs structures médicales privées, comme publiques menacent également de suspendre leur prestation avec la Cnamgs. C’est le cas, notamment, du Centre Hémodialyse de Libreville. La structure qui s’occupe de malades de l’insuffisance rénale, à elle aussi fait part de son intention de fermer ses portes aux assurés Cnamgs. Plus grave, les impayés de factures pourraient pousser la structure à mettre la clé sous le tapis.

Et dire que tout récemment la Cnamgs a été au cœur d’un scandale financier ayant conduit à la suspension de son président du Conseil d’administration et de sa directrice générale. Plus grave, au terme d’un récent conseil d’administration, Alain Claude Kouakoua a été porté à la tête de son conseil. Une élection aux antipodes de textes qui régissent les textes de cet établissement. Patron d’ACK-Mika Services, l’entreprise de Kouakoua traîne une lourde facture impayée à la Cnamgs.

 

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