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13eme congrès du PDG : un groupe de militants  monte au créneau et dénonce des dysfonctionnements

Le mercredi 29 janvier, au cours d’une déclaration publique et à un jour de l’organisation du 13e congrès du Parti démocratique gabonais (PDG), une branche dissidente du parti, composée de Ali Akbar Onanga, Me Francis Nkea Nzigue, Arthur Benga Ndjeme et Léon Mesmin Kodongo a critiqué ouvertement le fonctionnement actuel du directoire provisoire. Les quatre dissidents se sont lancés dans une diatribe contre leurs camarades.

Sylvain Obame

A un jour de l’organisation du 13e congrès du Parti démocratique gabonais (PDG) , rien ne semble aller au sein du Parti de masses. Le 29 janvier, une branche dissidente composée d’Ali Akbar Onanga, Francis Nkea Nzigue, Arthur Benga Ndjeme et Léon Mesmin Kodongo a critiqué avec véhémence le fonctionnement actuel du directoire provisoire au cours d’une déclaration de presse.

Pour les dissidents, le directoire provisoire depuis sa mise en place viole allègrement les statuts et principes du parti. En dépossédant Ali Bongo de son poste de président et en s’arrogeant le droit de nommer le nouveau responsable du Parti, le directoire provisoire bafoue les principes et statuts du Parti.

« Depuis le 7 mars 2024, le PDG traverse une crise sans précédent, née d’une décision arbitraire. Tout a commencé à la rencontre qui rassemblait certains membres exécutifs du comité permanent et du conseil consultatif des sages avec notre distingué camarade président Ali Bongo Ondimba et qui avait officiellement pour but de de prendre de les nouvelles de son état de santé (..) or au sortir de cette rencontre dans une démonstration flagrante de mépris envers les militants et en violation manifeste de nos statuts ,le directoire provisoire a non seulement oser annoncer la destitution du distingué camarade président Ali Bongo Ondimba et s’est également arrogé le droit de nommer le nouveau responsable »  explique Ali Akbar Onanga.

Pour les quatre membres statutaires dissidents du PDG, les nombreuses dérives observées du directoire provisoire  « illégal » et « illégitime »répondent à l’ambition de se rallier au Comité de la Transition pour la Restauration des Institutions (CTRI) à des fins personnelles, une alliance que les dissidents qualifient d’indigne pour le Parti.

Ils militent pour que le PDG respecte sa perte du pouvoir, selon eux, le Parti doit chercher à se régénérer sans compromission.

« Le PDG doit au contraire respecter ce moment historique en se tenant résolument à l’écart du pouvoir, permettant ainsi à la Transition de remplir sa mission de refondation sans être parasitée par des vestiges de l’ancien système » a conseillé Ali Akbar Onanga.

A la lumière de cette déclaration qui sonne comme une démission et du départ de plusieurs cadres du parti depuis l’avènement du 30 août 2023, une question se pose : le Parti démocratique gabonais survivra-t-il ?

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