Le 28 décembre 2024, les Organisations des entreprises de presse (OPAM, CPPPL, UPPIG, UGPS, RENAJI) ont dans un communiqué, dénoncé les critères superflus imposés par le ministère de la Communication, quant à l’attribution de la subvention allouée à la presse écrite et en ligne par l’Etat.
Les Organisations des entreprises de presse s’offusquent du fait que leur ministère de tutelle change subitement de critères d’attributions pour espérer prétendre à la subvention de la presse édition 2024.
S’agissant des journaux sanctionnés par la Haute autorité de la communication (HAC) et exclus de la subvention allouée par l’État, ces journaux ne devraient plus être sanctionnés à nouveau pour des peines déjà piégées. Une situation que les Organisations de presse libre considèrent comme « une atteinte grave et flagrante à la liberté de presse ».
Au moment où les informations fiables font état de ce que le fo’ds est déjà disponible au Trésor public donc prêt à être payé, les organisations patronales de presse s’étonnent que le ministère traîne les pieds. Il faut dire que c’est la première fois depuis la mise en place de cette aide à la presse qu’elle sera payée après la fin de l’année civile. « Le ministère de la communication a tous les dossiers des organes de presse en règle. C’est d’ailleurs sur cette base légale que ces médias ont reçu des accréditations pour la couvrir des grands événements politiques organisés durant 2024. Il s’agit du dialogue national inclusif d’un mois d’avril dernier et du référendum de novembre dernier. Nous pensons que ce sont des manœuvres dilatoires pour retarder le paiement de cette subvention », s’est offusqué un patron de presse.
Face à cette situation de quasi blocage, les Organisations des entreprises de presse ont sollicité l’arbitrage du Président de la Transition sur ce dossier