Critiquées par les agents municipaux qui seront réunis ce vendredi 13 décembre en assemblée générale, les dernières nominations à la mairie de Libreville ont été suspendues par un arrêté pris par le délégué général de la commune de Libreville, le général Jude Ibrahim Rapontchombo. Pour certains, beaucoup de « bras cassés » ont été nommés aux hautes fonctions, au détriment des énarques. Inacceptable!
Alors que la grogne a pris place depuis la dernière sortie du Syndicat libre des agents de la mairie de Libreville, au sujet de la non mise en place de la grille indiciaire, comme si cela ne suffisait pas, les autorités municipales ont procédé à des nominations par un arrêté pris par le délégué spécial de la commune de Libreville, le général Jude Ibrahim Rapontchombo, le 06 décembre dernier. Il n’en fallait pas plus, pour que l’adrénaline monte à l’hôtel de ville de Libreville. Et depuis lors, c’est un climat malsain qui s’est installé.
Raison ; dans ces nominations, plusieurs agents municipaux sans diplômes ont été promus au poste de directeurs généraux et autres chefs de services. Alors que plusieurs diplômés et autres technocrates ont été réduits au rôle de simples exécutants.
Est-ce pour cette raison que ces nominations ont été suspendues ? En tout cas, ces nominations annulées le 10 décembre dernier, ont provoqué une vague d’indignations au sein de la mairie de Libreville. « Ce qui vient de se passer au moment où l’on parle de restauration est inadmissible. Nous-mêmes les agents municipaux avions conduit les autorités en erreur, en proposant des nominations au rabais, pour nos intérêts personnels, pour écarter ceux qu’on estime plus rigides, attachés au respect des principes », fulminait un syndicaliste suite à ces nominations.
Quoiqu’il en soit, une assemblée générale des agents est prévue pour ce vendredi 13 décembre. Va-t-on vers un débrayage à la mairie de Libreville ?
