C’est lors de l’assemblée générale du vendredi 29 novembre que le syndicat national des magistrats du Gabon (SYNAMAG) réuni au Palais de Justice de Libreville, a rappelé aux pouvoirs publics d’améliorer les conditions de vie et de travail de ses adhérents.
Par Sylvain Obame
L’indépendance de la justice au Gabon n’est possible que si les hommes de loi sont décemment traités. C’est fort de cela que le SYNAMAG réuni en assemblée générale, a appelé les pouvoirs publics à se pencher un peu plus sur les conditions de vie et de travail de ses adhérents.
S’agissant de l’indépendance de la justice au Gabon, le président du SYNAMAG, Landry Abaga Essono n’as pas manqué de rappeler qu’elle n’est qu’une vue de l’esprit, voire un concept imaginaire. Selon lui, les magistrats sont toujours assujettis à l’autorité du Ministre de la justice. Or, ça ne devrait pas être le cas. « Les juges ne sont soumis dans l’exercice de leurs fonctions que par l’autorité de la loi. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui » a-t-il déclaré.
L’homme de loi a renchérit, fustigeant les conditions lamentables dans lesquelles exercent les magistrats. Un manque criard d’infrastructures adéquates capables d’accueillir tous les hommes de lois sur tout le territoire national.
Sur les conditions de vie du Magistrat gabonais, le président du SYNAMAG a mentionné que l’homme de loi ne compte que sur sa rémunération pour survivre. Une répartition équitable des frais de procédure entre tous les magistrats demeure le souhait de Landry Abaga Essono.
Parallèlement à cette assemblée générale, le Syndicat national des magistrats du Gabon a aussi procédé à l’installation de son nouveau bureau exécutif.