En visite au Sénégal le 30 novembre dernier, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité du Gabon, Hermann Immongault, a rencontré son homologue sénégalais, le général Jean-Baptiste Tine. Au menu des échanges, la recherche de solutions pour améliorer la transparence, réduire le coût et accélérer la publication des résultats électoraux. Une importante délégation accompagnait le Ministre Immongault pour discuter avec les autorités sénégalaises des meilleures pratiques en matière électorale au Gabon.
Par Sydney Nkwele
C’est en bon élève que le Ministre de l’Intérieure et de la Sécurité du Gabon accompagné d’une importante délégation, s’est comporté lors de l’entretien avec les autorités sénégalaises sur les meilleures pratiques en matière électorale.
C’est fort de l’expérience du Sénégal souvent cité en exemple pour son modèle électoral reconnu comme solide et efficace, que les échanges ont porté essentiellement sur les moyens de rendre les élections gabonaises plus transparentes et mieux organisées.
Les autorités sénégalaises ont partagé leur expérience en matière de gestion des processus électoraux. Plusieurs points clés ont été soulevés : réduction des coûts électoraux, accélération de la publication des résultats, et intégration de mécanismes favorisant une meilleure transparence.
« L’objet de cette visite est de nous inspirer de l’école sénégalaise en matière de vie démocratique et de gestion des élections. Le 16 novembre, au Gabon, nous avons organisé le 3e référendum de notre histoire. Nous sommes venus au Sénégal pour voir comment ce pays gère les élections, la liste électorale, les acteurs impliqués, les résultats, ainsi que la participation des observateurs électoraux», a déclaré le Ministre Immongault devant son homologue le général Jean-Baptiste Tine.
Il faut noter que le Gabon et le Pays de la Teranga partagent des similitudes dans la gestion de leurs processus électoraux, notamment en ce qui concerne la liste électorale et la participation des différents acteurs impliqués. Ces similarités sont des atouts pour le Gabon car ils permettraient d’adopter facilement certaines pratiques sénégalaises au contexte gabonais. A ce sujet, Hermann Immongault a témoigné en ses termes : « La science nous a permis de retenir ce qui est mieux adapté à notre pays. Nous avons des similarités dans la gestion de certaines situations. Nous repartons satisfaits de ce que nous avons pu retenir».
Une visite d’une délégation sénégalaise est attendue en retour à Libreville, afin de poursuivre les discussions et de travailler sur des solutions concrètes et adaptées au contexte gabonais. Cela permettra également de consolider ces premiers échanges qui ont eu lieu à Dakar.
Les experts sénégalais attendus à Libreville dans les tout prochains mois partageront leur expertise en la matière. « Nous souhaitons qu’une délégation sénégalaise vienne à Libreville pour approfondir notre connaissance du modèle Sénégalais » a conclu Hermann Immongault
À l’approche des prochaines échéances électorales de 2025, le Gabon semble engagé à s’inspirer des meilleures pratiques pour garantir des scrutins démocratiques et crédibles.