Le 27 décembre 2024, les agents de la main d’œuvre non permanente (MONP) se sont réunis en Assemblée générale et ont décidé, d’un commun accord, de lancer un mouvement de grève dès le 6 janvier 2025. Ils revendiquent des meilleures conditions salariales et dénoncent le non reversement des cotisations sociales.
Par Sylvain Obame
Au cours d’une Assemblée générale, les agents de la MONP ont pris la ferme décision de rentrer en grève dès le 6 janvier. Cette décision fait suite à la non prise en compte de leurs revendications malgré moult rencontres avec les autorités. La dernière rencontre avec le gouvernement datant du 18 décembre s’est avérée infructueuse. Ils revendiquent entre autres des meilleures conditions salariales, et le non reversement des cotisations sociales.
« Nous sommes des pères et des mères de famille. Nous avons des enfants à scolariser, des maisons à louer, des frais de transport à payer. Mais avec un salaire d’environ 150 000 francs, comment pouvons-nous joindre les deux bouts ? », s’est indigné Eddy Mbadinga Bourobou, agent à l’Assemblée nationale.
Estimés à 13 000 environ, les agents de la MONP vivent avec un salaire de misère. Ces pères et mères de famille qui peinent à joindre les deux bouts attendent désormais que les autorités de la Transition restaurent leur dignité.