Pourtant très active lors du dialogue national inclusif d’avril dernier, Africa N°1 a été la grande absente du dernier référendum du mois de novembre. Si aucune communication n’a été donnée pour justifier cette absence, les retards des salaires et la situation critique que traverse le personnel seraient à l’origine de l’interruption de ses programmes.
Les promesses allant dans le sens de restauration et de la reprise définitive de la radio panafricaine semblent s’évanouir. Ou du moins, le personnel du Tam-tam de l’Afrique n’y croit plus. C’est en tout le sens du point de presse du week-end écoulé des agents de la radio. Lesquels ont décidé de rencontrer personnellement le président de la Transition. Selon eux, seul capable de leur édifier sur la situation de restauration de la radio panafricaine.
Il faut dire que malgré un retour éphémère de la radio et l’entame des travaux de réfection de son siège de Libreville, le personnel, bien que payé depuis 2008 date de l’interruption des programmes de la radio, continue de tirer le dialogue par la queue. La sortie du weekend écoulé visait à interpeller le président de la Transition sur la situation des agents. Lesquels s’inquiètent de devoir passer les fêtes de noël et de fin d’année dans cette situation critique.
A ce jour, ont souligné les agents, les dettes de la radio s’élèvent à 33 milliards. Ce montant, expliquent les agents, visent à régulariser les droits des agents, ainsi que le règlement du contentieux avec l’actionnaire majoritaire. Et mettre fin à l’administration judiciaire. Il est aussi prévu la nomination d’une administration provisoire pour relancer les activités de la radio.
Processus de restauration au point mort ? Ou simple volonté de ne pas exécuter les instructions du général Oligui Nguema, le personnel demeure perdu. Quoiqu’il en soit, les agents appellent à rencontrer personnellement le général président.