L’épilogue de la saga médiatique autour de l’affaire Foberd -Gabon se solde par la libération de treize cadres de l’entreprise camerounaise et des sanctions pour les deux responsables de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (AGASA).
Par Sylvain Obame
C’est au cours d’une descente des agents de l’Agasa dans les locaux de Foberd Gabon qu’a eu lieu la fermeture de la multinationale camerounaise pour vente de produits périmés, trafic d’étiquette et production de la marque Coca-Cola sans respect des normes sanitaires que 13 hauts cadres de Foberd avaient été appréhendés par la Direction générale des services spéciaux (DGSS) .
Véritable tôlée médiatique, la saga Foberd Gabon vient de prendre fin. L’entreprise camerounaise sort pratiquement blanchie de toutes les accusations portées par l’AGASA. Les responsables de l’entreprise n’indiquent aucune intention malveillante de l’industriel à refourguer aux consommateurs des produits avariés. Pour Foberd Gabon, les produits périmés retrouvés, retirés des rayons étaient destinés à la destruction.
Les 13 hauts cadres appréhendés par la Direction générale des services spéciaux DGSS ont donc été libérés. En parallèle, lors du conseil des Ministres du 19 décembre 2024, le directeur général de L’Agasa, Anatole Kabounou Onkoni a été démis de ses fonctions de cette entité sous tutelle technique du ministère de l’Agriculture. Coïncidence ou pas, toujours est-il qu’un incident diplomatique a été évité entre le Gabon et le Cameroun. Il fallait donc réprimander les principaux responsables de l’Agasa.
Le Groupe Foberd Gabon a donc réouvert ses portes et les activités ont repris. Dans une note d’information signée par la direction générale de l’entreprise, le 13 décembre dernier, Foberd indique la reprise des activités au sein de ses entités. « Nous vous informons par la présente de la reprise du travail dès le lundi 16 décembre 2024 à partir de 8 heures 30 minutes dans les entités ci-après : les Aciéries du Gabon ; GIM Gabon ; Gabon Environnement Service ; Sogamatec ; Sotrasgab »