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Sauver l’impersonnalité et l’intemporalité de la Constitution

C’est le 16 novembre 2024 que le peuple Gabonais se rendra aux urnes pour accomplir son devoir de citoyen. Voter ‘’oui’’ ou ‘’non’’ pour la nouvelle Constitution. Face aux critiques stériles d’une prétendue personnalisation de la Constitution par Brice Clotaire Oligui, l’article 43 est une réponse cinglante aux opportunistes politiques. « Peut être éligible un Gabonais de père ou de mère gabonais ». Une disposition qui bat en brèche toutes les critiques  des pourfendeurs de la transition. 

Par Serge Bibang

Les propos du président de la Transition, lors du séminaire étaient clairs : « il ne faut pas rédiger cette constitution pour moi et ma famille. » Cela laissait présager une refonte du projet de la nouvelle Constitution. Cette nouvelle Constitution renforce l’impersonnalité et l’intemporalité de la Loi Fondamentale. Une constitution n’est valable aussi que si elle s’appuie sur des garde-fous. Ainsi, l’article stipulant qu’un citoyen dont le père a été président ne peut être candidat est une manière de protéger la Constitution contre les dérives autoritaires et monarchiques.

Par ailleurs, le président de la République ne peut en aucun cas modifier la Constitution sous peine de haute trahison. Cela vient contrebalancer l’article qui donne au président de la République la prérogative de dissoudre l’Assemblée Nationale. Le référendum du 16 novembre 2024 sera l’occasion pour le peuple gabonais de tourner une page de son histoire.

Une constitution ne s’écrit pas pour le présent mais pour le futur.

 

 

 

 

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