Revendiquant de meilleures conditions de vie et de travail depuis quatre ans déjà, le personnel de l’agence nationale des parcs nationaux est à nouveau monté au créneau.
A l’Agence nationale des parcs nationaux, le climat est loin d’être apaisé. Depuis quelques jours, le personnel de cette entité est à nouveau en grève générale illimitée, Cette énième situation fait suite à la satisfaction des revendications des Ecogardes, et ce depuis quatre ans déjà.
Pourtant, ce ne sont pas les échanges avec le secrétariat exécutif qui manquent. Seulement, parmi ces rencontres, il n’y a aucune avancée significative. Toute chose qui laisse le personnel dans une situation précaire.
Il faut dire que parmi les points qui fâchent, il y a le non-paiement des salaires. A ce jour, plusieurs agents enregistrent plusieur mois salaires. A côté de cette situation, il y a les conditions de vie et de travail inhumaines, fulminent le personnel. Assurant la protection de la biodiversité, l’écologie et l’environnement, les agents de cette entité réclament des primes de risques, ainsi qu’une assurance santé,
Pour ce faire, les écogardes, réunis au sein du Syndicat national des écogardes du Gabon ont érigé les barricades. « Nous reprendrons le travail si nos revendications sont satisfaites », a laissé entendre Hugues Stephens Ekome Ekome.
Il y a plus près de deux mois, toujours en rapport avec les conditions de travail, le Syneg avait exigé de la direction de cette entité, la présentation d’un fichier du personnel. Mais la direction a préféré jusqu’à ce jour garder secret ce fichier.
Dans une vidéo du secrétaire exécutif du Syneg, Sosthène Ndong Engonga, ce dernier soupçonne le DRH d’organiser une forme de détournement, en gonflant les effectifs de cette structure en proie à des multiples problèmes, dont financier. Toute chose, selon nos sources, à l’origine d’une convocation du syndicaliste à la Direction générale des recherches. Bien qu’ayant présenté ses excuses, le syndicat s’offusque tout de même de l’attitude du DRH de ne pas communiquer le fichier du personnel. «Nous soupçonnons que la masse salariale est gonflée par la faute d’un fichier qui n’a jamais été réactualisé. Nous y retrouvons encore des noms des personnes qui ont déjà été licenciées», confie Sosthène Ndong Engonga.