Le club cher à Hervé Patrick Opiangah vient d’être frappé d’une sanction et de deux amendes par la commission d’homologation de la Ligue nationale de football professionnel. Raison, le club de Mounana n’a pu effectuer, le weekend écoulé, le déplacement de Mouila, pour affronter l’AS Dikaki, lors de la première journée. Même mardi, jour prévu pour la tenue du match reporté, le club a encore brillé par son absence. Les ennuis judiciaires de son promoteur, par ailleurs, principal et unique ordonnateur de décaissements des finances du club, y sont pour beaucoup.
Si Lozosport a été sanctionné pour n’avoir pas remis sa feuille de match au contrôle, toute chose qui a permis au Canon 105 de gagner forfait 3-0, une victoire confirmée par la Commission d’homologation de la Ligue nationale de football professionnel lors de sa première session tenue mardi soir, ce n’est pas le cas du FC Mounana dont la situation est plus qu’inquiétante.
Le weekend écoulé, lors de la première journée du National foot, le club fondé par Hervé Patrick Opiangah, n’a pas pu faire le déplacement de Mouila, où il devait affronter l’AS Dikaki. Même le mardi, jour prévu pour la tenue du match reporté, le club minier n’a toujours pas effectué le déplacement. Ce qui a valu à cette formation des sanctions, suivies des amendes de 300.000 Fcfa et 50.000Fcfa, pour une absence à la réunion technique du match. Et les malheurs du CF Mounana semblent plutôt faire le bonheur du club de la Ngounié, qui a obtenu une victoire (0-3) sur tapis vert.
Des absences liées aux ennuis judiciaires de HPO ?
Concernant les absences répétées du club de Mounana, il semble que c’est la conséquence de la situation du fondateur du club, qui, jusque-là, est introuvable. En effet, il se trouve que HPO est le seul et unique ordonnateur de décaissements des finances du club. Toute chose qui démontre que l’ossature des clubs de football gabonais ne tient que sur un fil.
Un cas qui doit faire école
Dans le football, comme dans d’autres domaines, la situation que traverse le CF Mounana devrait faire école et interpeller les promoteurs des entreprises, souvent principaux bailleurs de fonds et uniques ordonnateurs de décaissements de financement. Du coup, en cas de décès ou d’ennuis judiciaires du promoteur incontournable, la structure se trouve confrontée aux sérieuses difficultés de fonctionnement.