L’ex ministre des Mines du tout premier gouvernement de la transition, Hervé Patrick Opiangah, vient de porter plainte contre X. L’homme politique doublé de sa casquette d’homme d’affaires, y voit sa vie en danger, selon son entourage depuis ses prises de positions contre le pouvoir militaire.
Remercié du gouvernement moins de six mois après sa nomination au poste de ministre des Mines. Désormais distant du pouvoir militaire, Hervé Patrick Opiangah a lancé les activités de Vision 2025, en préludes aux prochaines élections. Lors du référendum dont le OUI l’a emporté, il avait, deux jours avant le scrutin, appelé ses partisans et l’ensemble du peuple gabonais à voter pour le NON. Bien avant, il avait porté plainte contre X dans l’affaire Webcor ITP. Une supposée affaire qui aurait permis à l’entreprise de faire de profit au détriment de l’Etat, grâce aux interventions des magistrats. Pour ses positions apparemment contre le pouvoir actuel, Hervé Patrick Opiangah serait-il en danger ?
Quoiqu’il en soit, l’actuel président de l’Udis, bien connu dans le milieu des affaires, vient de porter plainte contre X au parquet de Libreville.
Tout serait parti d’entretien avec un officier de la Garde républicaine. Lequel, aurait fait des aveux au coordonnateur de Vision 2025, sur des supposées réunions secrètes qui se tiendraient dans une résidence privée à Libreville. Lors de ces réunions obscures, un seul nom serait à l’ordre du jour, celui d’Hervé Patrick Opiangah.
Dans sa plainte contre X, HPO fait savoir au procureur de la République des rencontres « des hautes personnalités et des dignitaires de la République, à l’effet de comploter contre moi et monter divers stratagèmes dans le but de m’accuser des infractions d’atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation, notamment des crimes ou délits contre la sûreté extérieure ou intérieure de l’Etat ».
Autre fait assez révélateur, ce que le président de l’Udis a également porté plainte contre son informateur. L’objectif selon lui, est de faire la lumière sur cette affaire.
Une affaire plutôt surprenante et qui intervient au lendemain du vote pour le OUI de la Loi Fondamentale. Laquelle prend en compte les libertés et droits fondamentaux des citoyens.