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Gabon : Hervé Patrick Opiangah convoqué à la Direction des affaires criminelles

Alors que le Gabon sort d’un référendum ayant abouti à l’élection d’une nouvelle Loi fondamentale, laquelle garantie pourtant les libertés et droits fondamentaux de tout citoyen, Hervé Patrick Opiangah a été convoqué ce mercredi 20 novembre à la Direction des Affaires criminelle. Faut-il croire que cette convocation a un lien au NON que l’homme politique a récemment appelé ses partisans à voter au dernier référendum ? 

Pourtant jusque-là, l’homme prolifique et homme d’affaires, Hervé Patrick Opiangah ne faisait l’objet d’aucune poursuite, malgré ses multiples sorties visant à instaurer un état de droit dans le pays. Mais depuis que l’homme politique à appeler à voter pour NON au référendum du samedi dernier, dans une déclaration,  ou, il a fait quelques révélations, il semble qu’il soit devenu Persona non grata. À preuve, et selon des indiscrétions, l’actuel président serait en danger. Dans une plainte adressée contre X au parquet de Libreville, il explique que,  des rencontres auraient eu lieu à Libreville, dans le but de mener des actions contre lui.

Autre fait curieux, ce matin, il a été invité à répondre à une convocation à la direction des  Affaires criminelles au service d’Etat-Major des Investigations. Pour quelle raison ? Nul ne le sait. S’agit-il d’un règlement de compte contre l’actuel président du FC Mounana ? En tout cas, son entourage n’éloigne pas cette piste.

Sauf que cette convocation n’a pas manqué de faire réagir ses conseils. D’ailleurs, Me Jean-Paul  Moubembe a exigé à prendre part à celle-ci. Une possibilité que lui donne la nouvelle loi des avocats, qui  « m’autorise à être présent et d’accompagner mon client pendant ce type de procédure », a fait savoir l’avocat qui revendique plus de 30 ans au Barreau du Gabon.

A la question de savoir si cette convocation a un lien avec ses différentes positions ? : L’avocat répond, « s’il s’agit des affaires anciennes, il devait être convoqué avant sa sortie liée à sa position au référendum constitutionnel ». Et d’ajouter que  « Hervé Patrick Opiangah est un citoyen, un homme politique qui a donné sa position comme tous les autres hommes politiques de ce pays. Il n’est d’ailleurs pas le seul à avoir opté pour le NON même s’il a indiqué au président de la Transition que « Ce n’est pas ce qu’on dit », a souligné l’avocat.

 

 

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