Alors que s’ouvre demain la campagne sur le référendum du 16 novembre prochain et alors que les populations n’avaient que quatre jours pour changer leur bureau de vote, Richard Obiang Ava, fils du deuxième arrondissement de Libreville, par ailleurs, coordonnateur de l’association Ossimane dans cet arrondissement, invite les populations à se presser, afin d’aller massivement voter le 16 novembre prochain.
Après des rencontres pédagogiques organisées dans le cadre du futur référendum, Richard Obiang Ava, coordinateur du deuxième arrondissement de Libreville de la plateforme associative Ossimane est à nouveau aux avant-gardes. Ce 05 novembre, il a appelé les populations de cet arrondissement de la capitale gabonaise à se presser à changer leur bureau de vote, pour choisir l’un des bureaux mis à la dispositions des gabonais qui ne peuvent pas se déplacer à l’interieur du pays. But: inciter un vote massif, le 16 novembre prochain et pour le Oui.
Profitant de son adresse, il a invité ces mêmes populations à se rendre massivement au quartier Rio dans le troisième arrondissement de Libreville pour l’ouverture de la campagne référendaire. Une rencontre à laquelle le président de la transition, le général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema est annoncé.
Pour éviter l’abstention lors du vote de la future Loi fondamentale, le ministère de l’Intérieur et de la sécurité avait annoncé le 02 novembre dernier, un délai de quatre jours à toutes les personnes qui souhaitent changer leur lieu de vote.
« Compte tenu de ce que ce scrutin référendaire a lieu en période scolaire et pluvieuse, occasionnant plusieurs situations inconfortables, constitutives de cas de force majeure, à l’instar des aléas liés au transport ferroviaire ou terrestre, des circonstances. Il est important de le souligner, non encadrées par la loi électorale, le gouvernement a saisi la Cour Constitutionnelle aux fins d’obtenir son avis sur les dispositions utiles à prendre et devant favoriser la participation au référendum d’une catégorie d’électeurs retenus en dehors de leurs circonscriptions électorales habituelles pour des raisons indépendantes de leur volonté et manifestement insurmontables», a fait savoir Hermann Immongault.
Il est question, en initiant cette procédure, de « donner la possibilité à un maximum de compatriotes inscrits sur la liste électorale, d’accomplir leur devoir civique avec sérénité », avait annoncé le patron des élections au Gabon.