Projet phare du Comité pour la transition et la restauration des institutions pour faire face au chômage des jeunes dans le pays, « un jeune, un taxi » est désormais une réalité. Les 417 véhicules estampillés Taxi Gab+ sont en circulation depuis le mercredi 09 octobre.
En attente depuis des mois, du moins depuis son annonce par les militaires au pouvoir, en vue de faire face au chômage des jeunes et de leur permettre de travailler à leur propre compte, le projet « un jeune, un taxi » est passé du stade de projet à la réalisation.
Les véhicules destinés à ce projet qui étaient déjà sortis depuis le 23 septembre dernier au port d’Owendo, ont été distribués le mercredi 09 octobre par le président de la République. Soit 417 taxis. Lesquels ont été remis aux récipiendaires, et, donc mis en circulation.
Pour ce projet visant également à nationaliser le transport urbain au Gabon, encore entre les mains des expatriés, ce sont 417 véhicules qui ont été réceptionnés.
Cette initiative louable des autorités de la transition, vise à motiver les jeunes à se mettre dans l’entreprenariat. Il faut dire que depuis les derniers résultats de la Banque Mondiale sur le chômage au Gabon qui avoisine les 40% et où la Fonction publique est saturée, les autorités de la transition militent pour l’entreprenariat pour les jeunes diplômés à la recherche de l’emploi.
Sauf qu’une certaine opinion décrie les critères pour acquérir lesdits taxis. Pour obtenir un taxi, il faut verser une caution d’un million 100 et verser 20.000Fcfa comme recette chaque jour durant 30 mois, ce qui fait un sérieux montant que va devoir débourser le bénéficiaire. Un montant qui peut paraître trop élevé que le prix d’achat initial de ce véhicule de marque Suzuki. Mais lorsqu’on se rend compte que l’entretien des véhicules est assuré par la société taxi Gab+, on peut comprendre les raisons du coût de revient d’un taxi.
