Incroyable mais vrai. Le Lycée d’application Nelson Mandela qui fait face à une absence criarde d’enseignants de matières scientifiques pourrait causer du tort à près de 5000 élèves inscrits dans cet établissement de référence dans le pays. A ce jour, l’établissement compte un seul professeur en mathématiques, alors qu’il compte exactement 4500 apprenants. De quoi, pour cet enseignant, de tomber malade.
C’est une information rendue publique dans les colonnes du quotidien l’Union qui fait couler encre et salive. Au Lycée Nelson Mandela, qui fait face à une absence d’enseignants dans les matières scientifiques, l’établissement compte à ce jour, qu’un seul enseignant en Mathématiques. Toute chose ayant conduit les parents des apprenants à payer leurs proches des enseignants vacataires pour faire face à ce déséquilibre. Ainsi, dans cet établissement, les parents ont embauché 15 enseignants de mathématiques. En principe, dans ce lycée réputé d’excellence et de référence au Gabon, il faut au moins 21 enseignants de cette matière. Et pour régulariser ce manque, chaque parent devra débourser 10.000Fcfa par mois.
En plus de 4551 élèves existants, l’établissement fait face à une absence de laboratoire et des salles de classes insuffisantes, soit 32 salles de classe physiques existant pour 79 divisions pédagogiques (29 au premier cycle et 50 au second), précise ce lundi 7 octobre, le quotidien L’Union.
Au lycée d’application Nelson Mandela de Libreville, en plus des matières scientifiques qui manquent de professeurs, il ressort que d’autres matières manquent aussi d’enseignants.
Une situation plutôt alarmante, alors que bien avant cette rentrée scolaire, les autorités de l’Education nationale avaient juré la main sur le cœur que les conditions d’accueil s’étaient améliorées. Mais il se trouve que les 900 enseignants des matières scientifiques recrutés sont toujours e’ formation. Ce qui signifie que le timing n’a pas été respecté. Dans quel pays diantre, les parents d’élèves d’un établissement public doivent payer les enseignants vacataires pour faire face à un déficit d’enseignants?