Opérationnelle depuis 15 ans déjà, la Zone économique spéciale de Nkok, sur la nationale 1 avait été construite pour booster le secteur industriel du pays. A-t-elle réussi cette mission pendant des lustres depuis son ouverture ? Quoi qu’il en soit, cette zone a été au centre d’un dialogue public-privé, le lundi 30 septembre.
Avec pour ambition d’en faire un outil au centre des priorités et d’un moteur efficace pour l’économie et l’industrie du pays, la Zone économique spéciale de Nkok, située sur la nationale 1, a été au cœur d’un dialogue public- privé. Initié par le premier ministre de la Transition Raymond Ndong Sima, le 30 septembre. Il a donc été question dès lors de répondre aux multiples attentes des entreprises implantées et des employés qui y travaillent. Il faut dire que 15 ans après sa mise opérationnelle, le Zone économique spéciale de Nkok, a fait, durant des années, l’objet de multiples récriminations.
Inaugurée en 2010, la Zone spéciale de Nkok, semble ne pas être attractive. C’est du moins, le constat fait par plusieurs opérateurs économiques implantés. Lesquels relèvent des complications dans sa gouvernance. A l’exemple des investissements, l’accès aux infrastructures de développement industriel (énergie, transports).
La rencontre du 30 septembre présidée par le premier ministre, en présence des ministres du gouvernement de la transition, il était question donc d’identifier les maux qui minent cette zone. «Les échanges d’aujourd’hui, avec le concours de tous ceux qui y participent, ont vocation à poser le diagnostic et engager la nécessaire réflexion qui permettront d’opérer les corrections utiles et indispensables à ce projet», a d’abord fait savoir Raymond Ndong Sima.
Et de poursuivre : «Il porte toujours l’ambition d’une vision globale, cohérente et stratégique de notre pays, pour actionner de nouveaux leviers de croissance et d’innovation et promouvoir la compétitivité, notre compétitivité, la compétitivité de notre appareil productif, la compétitivité de l’économie gabonaise».
Pour Raymond Ndong Sima, le gouvernement qu’il conduit « joue pleinement son rôle qui est en l’occurrence ici non pas de suivre, ni même d’accompagner, mais d’éclairer au sens militaire de l’éclaireur, le champ de la pacifique bataille des idées». «C’est pourquoi je voudrais m’attacher à insister pour que nous posions le débat à partir des réalités et non des fantasmes, à cerner les vrais enjeux à partir des données les plus fiables».
En organisant cette rencontre, le gouvernement espère que celle-ci aboutira à des solutions durables, pour la survie de cette zone.
A ce jour, la Zone d’investissement spécial (ZIS) compte plusieurs entreprises et 8000 emplois directs et indirects. Elle a pour principale activité, la transformation du bois. Ce qui a permis à Zone spéciale de Nkok de faire du Gabon, le premier producteur de placage en Afrique, le 3e producteur de sciage et le 4e producteur de contreplaqués en Afrique.