Ils étaient nombreux à avoir critiqué le CTRI pour s’être tourné vers une société Burkinabé, Ebomaf pour la fourniture en matériels et la réalisation de plusieurs infrastructures au Gabon. Ces derniers mettaient en exergue le manque de compétence de ladite société et sa provenance, comme si seules les entreprises occidentales ou chinoises ont l’expertise requise. Mal leur en a pris.
Par LMA
La route qui mène à Cocobeach, station balnéaire à 80 Km de Ntoum est dans un état de dégradation avancée. Depuis les années 80, date de sa réhabilitation, elle n’a jamais plus subi une véritable cure de jouvence, malgré de nombreuses dégradations qui parsèment ledit tronçon. A chaque saison de pluie, cette route subit les affres de dame nature et se confond le plus souvent à une route de débardage. Pour une bonne exploitation des atouts économiques de la localité de la Noya, le CTRI a récemment soumissionné la société Ebomaf pour la réhabilitation dudit tronçon. Après des décennies d’attente, les travaux sont sur le point de démarrer. Les équipes sont déjà sur le terrain.
En effet, des discussions sont en cours avec les riverains propriétaires d’habitations le long du site sur lequel sera construite la nouvelle route. Ces rencontres permettent d’évaluer les dédommagements en cas de destructions des maisons se trouvant trop proches du site à bâtir.
Toutefois, à certains endroits, d’autres équipes effectuent déjà des travaux de déblaiement qui permettent de se faire une idée de la largeur sur laquelle s’étendra la future infrastructure. Il est question de construire une route de 4 voies, longue d’environ 80 km.
A la fin de cette première phase d’échanges avec les habitants de la localité et de déblaiement, une fiche technique sera réalisée. Celle-ci précisera le coût global et la durée des travaux. Pour l’heure, au niveau du quartier Mebba, Ebomaf a aménagé un site susceptible d’accueillir la base vie de cet important chantier.
Les Cocobeachois espèrent que cette fois sera la bonne. Car, depuis des décennies ces habitants n’ont jamais cessé d’interpeller les anciennes autorités du pays pour la construction de cette route, afin de permettre une circulation fluide.