Si certains membres du gouvernement peuvent battre campagne pour le vote de la future Loi fondamentale du pays, les délégués spéciaux et les gouverneurs de provinces ont été mis sur le banc de touche. Ces personnalités ont été interdites de battre la campagne référendaire par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité, qui a brandit le devoir de neutralité, en tant qu’organisateurs.
S’ils avaient espéré mouiller le maillot pour le Oui, peut-être pour maintenir leurs postes, les délégués spéciaux et autres gouverneurs de provinces, dont certains ont été nommés par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, ne vont malheureusement pas battre campagne pour le vote ou pas de la future Loi fondamentale du pays. C’est en tout cas l’annonce faite par le ministère de l’Intérieur et de la sécurité. Le patron de ce département a dû rappeler à l’ordre certains qui s’étaient déjà lancé, alors que la campagne s’ouvre seulement le 06 novembre prochain.
«Notre département, en sa qualité d’organisateur des élections, est soumis à un devoir de neutralité», a fait savoir Hermann Immongault. Lequel a souligné que chaque contrevenant à cette décision, pourrait être assujetti à une sanction.
Au Gabon, le gouvernement a annoncé l’ouverture de la campagne pour le 06 novembre prochain, jusqu’au 15 du même mois. Quant à l’élection, aura lieu le samedi 16 novembre prochain, dans moins d’un mois.
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