Fait rare à l’Assemblée nationale. Le personnel de cette institution a entamé un mouvement de grève depuis le jeudi 10 octobre dernier. Entre salaires dérisoires, amélioration des conditions de vie et de travail, évolution dans les carrières pour certains, les agents de la Maison du peuple réclament également la prime de rentrée scolaire.
Réclamant une amélioration sur leur salaire, resté au Smig depuis 20 ans déjà pour certains et une évolution sur leur carrière, le personnel de l’Assemblée nationale a manifesté à l’extérieur de l’hémicycle, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.
Fait plutôt rare. Mais en décidant d’entamer ce sit-in devant le siège de l’Assemblée nationale le jeudi 10 octobre, les agents de la Maison du peuple espèrent se faire entendre d’abord par le premier responsable de cette institution, mais aussi par les autorités de la transition.
Il faut dire que les grévistes jugent dérisoire le salaire que certains d’entre eux perçoivent depuis 20 ans déjà, soit 150.000 FCFA. Quand d’autres, revendiquent une évolution dans leur plan de carrière. Mais pour l’heure ce qui fâche actuellement le personnel de l’Assemblée nationale, est le non-paiement de la prime de rentrée scolaire.
De plus, dénoncent les agents, plus d’un an de la transition au Gabon, ils n’ont jamais bénéficié des bienfaits de celle-ci. Leur sit-in vise à interpeller le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Apparemment ce mouvement de grève a porté ses fruits. Selon le quotidien l’Union de ce vendredi 11 octobre, une rencontre sur instructions du président de l’Assemblée nationale a eu lieu entre, le personnel et le deuxième vice-président, secrétaire général de cette institution. Lequel, a rassuré les grévistes sur la prise en compte de leur cahier de charges.