Sans tambours ni trompettes, mais à son rythme, la task-force mène tranquillement et sereinement les missions qui lui sont assignées par le CTRI, à savoir : la lutte contre la corruption et une meilleure gestion des finances publiques. Le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a annoncé des résultats allant dans ce sens le 31 août dernier à Libreville, avec un gain de 100 milliards de FCFA. De quoi donner une bouffée d’oxygène aux caisses de l’Etat.
Par LMA
Le CTRI, via son porte-parole, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi vient d’annoncer la récupération de la bagatelle somme de 100 milliards de FCFA grâce à la réactivation de la taskforce dédiée à la dette intérieure. Ladite information divulguée lors d’une conférence de presse, révèle que ce montant représente une étape cruciale vers la restauration de la transparence dans la gestion des finances publiques et le suivi des projets d’envergure nationale. «La réactivation de la taskforce sur la dette a permis de récupérer plus de 100 milliards de FCFA et d’améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques et le suivi des projets structurants», a déclaré le Colonel Manfoumbi, soulignant l’importance de cette initiative pour redresser l’économie gabonaise.
L’enquête menée par cette taskforce a mis en lumière de nombreuses pratiques frauduleuses. Certaines entreprises ont fait de la manipulation de la dette intérieure leur principal mode opératoire, tentant de détourner des fonds en présentant des créances fictives ou exagérées. Bien que les noms des entreprises concernées n’aient pas été divulgués, l’audit en cours vise à assainir un secteur d’activité longtemps gangrené par la corruption. Le fruit de ces investigations, matérialisé par la récupération de ces fonds, est destiné à financer des projets structurant et à renforcer les services publics, essentiels au bien-être de la population gabonaise.
Les fonds ainsi récupérés par la taskforce représentent non seulement un levier économique important, mais également un signal fort envoyé aux opérateurs économiques du pays. Alors que les audits se poursuivent, de nouveaux fonds pourraient être récupérés, apportant une bouffée d’air frais aux finances publiques gabonaises, pour la finalisation de nombreux chantiers mis en branle par les nouvelles autorités de la République.