Elle a lancé officiellement ses activités ce 19 septembre, à travers une conférence de presse animée par les initiateurs du projet. C’était à l’hôtel de ville de Libreville.
Par Junior Akoma
Face à la presse, les membres de la cellule pour la défense et la promotion de la nouvelle constitution ont expliqué la raison d’être de cette organisation: « Au regard de l’actualité brûlante de ces derniers jours, et compte tenu de l’ampleur des déclarations parfois erronées de certains compatriotes, nous avons décidé de briser le silence, et de recadrer certains, dont l’empressement à critiquer le projet de Constitution en cours d’examen, risque de conduire à des dérives d’amateurs », a déclaré l’un des co-animateurs de cette conférence de presse, Franck Ondo Metogo.
Sur la radicalisation des partisans du non, la cellule estime que « cette attitude traduit une méconnaissance volontaire du chronogramme de la transition et surtout une stratégie mal orchestrée de bloquer le processus de restauration des institutions en cours. In fine, les auteurs de ce plan macabre cherchent à décrédibiliser la noble vision du président de la transition, ainsi que les actions du CTRI « , a poursuivi M. Ondo Metogo.
Pour la cellule, le » Projet de Constitution querellé et sa vision définitive ne sont qu’une émanation de la volonté du peuple gabonais à travers ses différentes composantes sociales« . En effet, lors du dialogue national inclusif du 2 au 30 avril dernier, un peu plus de 38.000 contributions des citoyens gabonais de toutes les couches sociales, ont constitué la base de travail des 680 délégués qui ont pris part au dialogue national inclusif.
Pour la cellule, le projet de Constitution « soumis à la constituante est une réponse concrète à la crise politique et institutionnelles profondes, voire de régime à laquelle notre pays a été confronté depuis de longues années. Ainsi, cette nouvelle loi fondamentale, marquée du sceau de l’ingénierie institutionnelle gabonaise, apporte des garanties solides sur: la protection et la restauration de l’institution présidentielle; la nature du régime envisagée ; la limitation intangible de deux mandats successifs… « , pour ne prendre que ces exemples.
À signaler que la Conférence de presse a été animée par un présidium composé de Franck Ondo Metogo ; Wenceslas Mamboundou, Privat Ngomo, Amour Mombo, Jonathan Ndoutoume Ngome et Jean-Christian Kombila. La cellule compte aussi l’ancien bâtonnier, Lubin Ntoutoume, Jean Delors Biyoghe et bien d’autres intellectuels.