Programmée pour ce mois de septembre, la reprise des championnats nationaux pourrait être reportée, Et pour cause, sur les trois milliards déjà versés par les compagnies pétrolières, seul un milliard serait disponible. Insuffisance pour débuter les compétitions.
Prévu pour ce mois de septembre, ce championnat, à en croire certaines indiscrétions, pourrait à nouveau être reporté. Selon nos informations, sur 3 milliards déjà versés par les entreprises du secteur pétrolier, seul 1 milliard serait disponible. Mais cette somme à elle seule, ne peut financer la compétition.
Pour le financement de ces compétitions, il avait été sollicité un financement de 4,5 milliards aux entreprises pétrolières et minières, via leur RSE. A ce jour, renseigne une source, seules les entreprises pétrolières ont décaissé 3 milliards. Quant aux entreprises minières, elles n’ont pas encore versé le 1, 5 milliards restant.
Sur l’enveloppe de 3 milliards déjà décaissés, 715 millions sont prévues pour les jeux de l’Ogssu de l’année dernière. Et sur le reste de l’enveloppe, c’est-à-dire 2 milliards 285 millions, un milliard a été placé à la Caisse de dépôt et consignation. Et le reste du montant a été emprunté par le Trésor public, qui a promis de rembourser ladite somme. « Avec un milliard, il sera difficile d’organiser le championnat », a fait savoir, l’actuel président de l’Union sportive de Bitam, Bienvenu Obiang.
Il faut dire qu’avec l’absence des championnats nationaux, il est difficile pour Thierry Mouyouma de métamorphoser l’équipe nationale de football, dont certaines carences sont observées par le poids de l’âge de certains joueurs. Or, avec un banc de touche quasiment vide, le sélectionneur national n’a pas de marge de manœuvre, que celle de faire jouer les mêmes joueurs. Il est pourtant urgent pour le sélectionneur Mouyouma d’étoffer la sélection, surtout avec les joueurs locaux, dont l’expérience a parfois démontré qu’ils sont souvent, si ce n’est plus, performant que ceux évoluant à l’extérieur, dont le niveau est parfois jugé bas.
