Projet phare du Comité pour la transition et la restauration des institutions pour faire face au chômage des jeunes dans le pays, le projet « un jeune, un taxi » est en passe de se concrétiser. Le Port d’Owendo a accueilli, le 23 septembre dernier, 417 véhicules destinés à ce projet.
En attente depuis des mois, du moins depuis son annonce par les militaires au pouvoir, en vue de faire face au chômage des jeunes et de leur permettre de travailler à leur propre compte, le projet « un jeune, un taxi » est en passe de devenir une réalité au Gabon. Les véhicules destinés à ce projet sont depuis le 23 septembre dernier au port d’Owendo. Pour ce projet visant également à nationaliser le transport urbain au Gabon, encore entre les mains des expatriés, ce sont 417 véhicules qui ont été réceptionnés. Ils attendent maintenant d’être attribués aux ayants droit dans les prochaines semaines.
Au Gabon, ce projet est managé par le ministère des Transport, de la Marine marchande et de la Mer, dont le patron n’est autre que le capitaine de Vaisseaux Dieudonné Loïc Ndinga Moudouma. Le projet, selon ses initiateurs, vise à motiver les jeunes à se mettre dans l’entreprenariat. Il faut dire que depuis les derniers résultats de la Banque Mondiale sur le chômage au Gabon qui avoisine les 40% et où la Fonction publique est saturée, les autorités de la transition militent pour l’entreprenariat pour les jeunes diplômés à la recherche de l’emploi.
Sauf que les critères pour acquérir ces taxis font grincer les dents. Pour obtenir un taxi, il faut verser une caution d’un million 100 et verser 20.000Fcfa comme recette chaque jour durant 30 mois, ce qui fait un sérieux montant que va devoir débourser l’ayant droit. Un montant qui semble être plus élevé que le prix d’achat initial de ce véhicule de marque Toyota Starlette. Bien que les frais d’entretien seront assurés par taxi Gab+