Son candidat, Prosper Zo’o Minto’o, a largement battu ses adversaires avec 10 voix contre 4 pour chacun de ses deux concurrents, sur 18 votants. Un grand retour du Gabon sur la scène continentale.
Voilà qui va donner encore plus d’insomnie aux pourfendeurs du président de la transition, président de la République, chef de l’État, le général Brice Clotaire Oligui Nguema. Une victoire, sans bavure, du candidat présenté par le chef de la transition gabonaise est forcément le résultat du management diplomatique de l’homme-orchestre de la transition.
Il faut dire qu’en présentant M. Zo’o Minto’o, un homme, certes, expérimenté dans le domaine de l’aviation civile à la candidature de la direction générale de l’Asecna, beaucoup ne vendaient pas cher la candidature d’un président qui n’a qu’un an de pouvoir.
Cette victoire diplomatique est la preuve aussi que l’aura du général Oligui Nguema va au-delà des frontières gabonaises. En prenant le bâton de Pellerin depuis sa prise de pouvoir le 30 août 2023, l’homme a déroulé, sans langue de bois, le chronogramme de la transition jusque-là, respecté à la lettre. Une attitude qui rassure au niveau des instances internationales.
Du coup, en seulement un an de pouvoir, le général a fait ce que son prédécesseur n’a pas pu réaliser en 14 ans de règne: faire élire un gabonais dans une instance internationale africaine. Il faut remonter à l’élection de Jean Ping en qualité de président de la commission de l’Union africaine, sous la présidence d’Omar Bongo, qui a vu un gabonais être à la tête d’un organisme international.
