Prenant part depuis dimanche dernier au Sommet de l’Avenir de la 79e Assemblée générale des Nations unies à New York, le président de la transition gabonaise, a, lors de son intervention, appelé à la réforme du Conseil de sécurité. Tout comme le chef de fil du Comité pour la transition et la restauration des institutions milite pour un accès équitable aux ressources financières des pays membres.
N’ayant pas pris part l’an dernier à ce rendez-vous, le président de la Transition semble avoir pris son temps pour affûter son discours. Le lundi 23 septembre à New York au siège des Nations Unies, Oligui Nguema a invité l’instance internationale à réformer le Conseil de sécurité. «En matière de paix et de sécurité, il apparaît évident aux yeux de tous que le Conseil de sécurité doit se réformer pour se mettre en phase avec les réalités et les exigences de l’heure», a-t-il plaidé.
Pour le général président, cette réforme nécessite de revoir « l’architecture financière mondiale en investissant massivement dans la réalisation des Objectifs de développement durable». De ce point de vue, le patron du Comité pour la transition et la restauration des institutions, pense que tous les pays devraient bénéficier à part-égale des ressources financières nécessaires à leur développement. « Dans le souci de ne laisser aucun pays en marge, il importe que tous aient un accès équitable aux ressources financières nécessaires »
C’est pourquoi, Oligui Nguema milite pour l’allègement de la dette. Tout comme, il propose des opportunités pour le financement concessionnel, à travers la rétribution pour la préservation des forêts.
Lors de son passage à la tribune de l’ONU, le général président a fait allusion à la solidarité internationale. Laquelle, a expliqué Oligui Nguema, devrait passer par les pays en développement aux données scientifiques et au transfert des nouvelles technologies. «Plus de la moitié de la population gabonaise a moins de 20 ans. Celle-ci interpelle constamment les gouvernants sur les questions d’avenir. C’est pourquoi j’accueille avec satisfaction notre engagement pour le Pacte de l’Avenir visant à renforcer de façon significative la participation des jeunes au niveau international ». Un engagement qui » exige un investissement conséquent dans le développement d’un écosystème éducatif international accessible à tous donnant lieu à l’emploi et à l’entrepreneuriat».
Aussi, profitant de cette occasion, le président de la Transition a indiqué que le Gabon dans sa démarche vers la félicité s’engage à jouer sa partition.