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Transport interurbain: Guéguerre entre les sociétés publiques et privées !

Trans’Urb et la Société gabonaise de Transport (Sogatra), pour sortir de la crise qui les secoue ont entrepris de lorgner dans le segment interurbain.  Une décision qui n’est absolument pas du goût des transporteurs privés.

Par LMA

Dans la crise économique dont elles sont engluées depuis des années, les sociétés de transport public (Sogatra et Trans’Urb), pour s’en sortir, multiplient des stratégies. Ces dernières ont trouvé le créneau en s’attaquant au transport interurbain. Ce segment du transport, jusqu’alors détenu par les privés, augure de nombreuses opportunités. Sogatra, pionnière dans le domaine, sait de quoi il retourne pour avoir mis en circulation ses bus dans ce pan du transport terrestre des années bien avant la création de trans’Urb. Ainsi, pour une modique somme de 300 FCFA, la population pouvait se rendre dans un confort et une sécurité acceptable, dans la commune de Ntoum. Cependant que les clandos demandaient le double. Il en est de même des lignes telles que celle de Libreville-Oyem ou Libreville-Mouila.

Cette année, et profitant de la période estivale, les deux sociétés de transport public se sont lancé dans ce nouveau challenge, avec des fortunes diverses. Si Trans’Urb s’octroie la part du loin pour avoir mis en circulation des minibus flambant neuf de marque Mercedes avec un confort remarquable, il n’en demeure pas moins que la Sogatra tire également son épingle du jeu. Ces deux entités dans ce pan du transport terrestre font le malheur des clandos.

Ces derniers qui ne couvrent plus les recettes gargantuesques d’antant, voient le diable en ces deux compagnies. « Je paie la patente, le droit de circuler et autres papiers afférents à la circulation terrestre. En plus de cela, je paie chaque jour 2000 FCFA à chaque point de contrôle, cependant que la Sogatra et Trans’Urb ne paient pas un radie. Comment dans ces conditions nous pouvons travailler dans le même secteur d’activités ? C’est une concurrence déloyale que celle que nous impose ces deux sociétés », a fulminé Joseph, un clandoman de Lambaréné.

En effet, Sogatra et Trans’Urb taxent le trajet Libreville – Lambaréné à 6.000 FCFA, alors que les clandos le font au double, voire au triple. Et ce, dans une inconfortablité criarde. Il est de même des destinations du Grand Nord et du Sud.

 A l’heure de la concurrence, les sociétés doivent jouer d’ingéniosité pour sortir du marasme économique dans laquelle elles sont engluées. De telles initiatives vont dans le sens de la lutte contre la vie chère et permettent aux Gabonais de voyager en toute quiétude.

 

 

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